Le département du Var sous le Second Empire et au début de la IIIe République
Le département du Var sous le Second Empire et au début de la IIIe République
présentation
Émilien Constant a soutenu en 1977, à l’Université de Provence (Aix-Marseille I), devant un jury prestigieux, présidé par l’historien René Rémond, une thèse de doctorat d’Etat sur le Second Empire dans le Var. Ce travail monumental, qu’il a préparé sous la direction de Pierre Guiral, est fondamental pour connaître le Var et la Provence du XIXe siècle. Il fait pendant à l’œuvre magistrale de Maurice Agulhon qui, elle, portait sur la période antérieure. Partant de l’insurrection républicaine de décembre 1851, l’étude se clôt sur le retour des républicains au pouvoir après la chute de l’Empire en 1870. Elle explore tous les aspects de la vie du Var – économiques, sociaux, politiques, culturels -, de la Seconde République aux débuts de la Troisième. Elle est essentielle pour comprendre la tradition républicaine qui va marquer le Var jusqu’à la fin du XXe siècle. Mais son intérêt va bien au-delà de ce département car, comme Émilien Constant l’écrit à juste titre dans son avant-propos, « l’histoire locale n’a de sens que si elle s’inscrit dans l’histoire générale, dans l’histoire tout court. » Originaire de Salernes Émilien Constant, instituteur puis professeur des collèges, a effectué toute sa carrière dans l’enseignement varois, comme son épouse qui n’a cessé de l’aider dans sa tâche. L’œuvre trop méconnue de ce savant modeste est un des fleurons du riche patrimoine historiographique du Var et de la Provence. Ce texte n’avait jamais été édité, or ce véritable monument méritait d’être mis à la disposition des historiens, amateurs ou professionnels, et de tous ceux qui sont curieux de connaître notre histoire. C’est pourquoi l’Association 1851 pour la mémoire des résistances républicaines tenait particulièrement à le rendre accessible.
Jean-Marie Guillon
pour commander cet ouvrage : tome 1, 574 p. ; prix : 20 euros + 5 euros de port ; tome 2, 634 p., 25 euros + 5 euros de port
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