L’association dans l’Hérault
bulletin numéro 10, juin/juillet 2000 L’association 1851-2001 dans 1’Hérault par Jacques Bonnet
Notre association se structure dans I ‘Hérault comme nous l’annoncions dans laNotre association se structure dans I ‘Hérault comme nous l’annoncions dans la lettre de liaison n°2. Voici le texte diffusé à l’intention des média, des associations, des municipalités et de tous: «La résistance au coup d’Etat du 2 décembre 1851 a été réelle, voire importante, à Paris, dans la Nièvre, le Gers, l’Ardèche et, singulièrement, en Provence et dans le Languedoc. Dans 1’Hérault, le nombre de victimes de la répression, tuées, exécutées, déportées (3000 environ) atteste de la vigueur de cette résistance et de son caractère à la fois républicain et populaire. A Béziers, Pézenas, Saint-Thibéry, Capestang, Bédarieux, Riols, Marsillargues… la résistance et la répression ont été massives. Il en fut ainsi dans beaucoup de villages de l’Hérault. Il y a là une mémoire qui va de l’avant: car ces femmes et ces hommes de 1851 ont porté en avant des actes et des valeurs concernant la république, la république sociale, la citoyenneté. Travailler aujourd’hui sur ces événements, c’est faire travail de modernité. Depuis trois ans, l’association 1851-2001 agit intensément dans ce sens. Elle a réalisé de fortes initiatives, en Provence surtout, mais aussi sur le plan national. Par ailleurs, des historiens, des associations de village, des élus… ont fait des choses importantes dans 1’Hérault. Un groupe s’est réuni le cinq mai à Pézenas avec l’objectif de prolonger dans le département l’action de l’association 1851-2001. Il s’est donné comme buts : 1. De préciser, avec le concours de chercheurs, les faits de la résistance et de la répression. 2. De stimuler l’action autonome des groupes, associations, municipalités, individus… prenant ici et là des initiatives diverses: recherches locales, appels aux descendants des déportés et victimes, conférences, rénovation des stèles de Béziers, Roujan, Neffiès, Riols.
Il pourra aider les bonnes volontés en coordonnant, en donnant le contact avec des historiens ou écrivains, avec des chercheurs et militants de cette cause de mémoire, en appuyant les interventions auprès des pouvoirs publics, en indiquant des sources historiques ou littéraires, en répercutant les initiatives des uns auprès des autres notamment par l’intermédiaire du bulletin de l’association 1851-2001 ou d’autres voies… Il proposera de grandes rencontres au niveau national en 2001 permettant de donner à la commémoration toute l’ampleur nécessaire. Si vous êtes intéressés, voici un point de contact : Jacques Bonnet, La Barrière, 34390 Colombières sur Orb, 04.67.95.21.14 ou 04.67.75.17.06 (Indiquer votre adresse électronique éventuellement). Une prochaine réunion du groupe de l’Hérault aura lieu en automne. N.B. Premières initiatives: – Rencontre le 18 mai à 1 6h à i ‘ amphithéâtre A de l’Université P.Valéry avec René Merle, historien, occitaniste, animateur de l’association 1851-2001. – Rencontre avec Raymond Huard, fin juillet dans les hauts cantons (Associations Lectures Vagabondes). – Le groupe d’amis de Nieffiès-Caux a engagé un gros travail. Contacter Mme Piacère. – Des dossiers sont déposés auprès des pouvoirs publics au sujet des stèles du souvenir. A pousser! Merci à tous pour votre attention, et peut-être votre engagement. » Et nos amis lancent l’appel suivant: « Appel à ceux qui connaîtraient des familles d’opposants au coup d’Etat de 1851, transportés à Bône (Algérie), et qui auraient pu en rapporter un portrait signé Jules de Caudin, Bône, 1852, comme celui (ci-après) ramené par un détenu de Neffiès (Hérault). Ce Jules de Caudin fut lui-même condamné à la détention en Algérie: Originaire du Cher, il semble avoir été impliqué dans le procès dit des «Mariannes du Cher» en 1851-1852. Qui pourrait nous fournir des renseignements sur ce peintre ? »
Ecrire à l’Association 1851-2001, 7 Bd des Tilleuls 04190 Les Mées ou chez Mme Andrée Piacère, 3 place Kennedy 92170 Vanves.
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