L’échec de la résistance en Algérie
article publié dans le numéro 23 du Bulletin, avril 2003 L’échec de la résistance républicaine au Coup d’État en Algérie Bertrand Jalla Introduction Née de la monarchie, affermie par la République, l’Algérie ne développe pas de préférences marquées pour un système de gouvernement, puisque les revendications sont avant tout locales et spécifiques, le “progrès colonial”. Monde de militaires, d’affairistes ou d’aventuriers, elle ne se distingue pas d’ailleurs par une vie politique intense, même si parfois, elle est sujette, comme le fait remarquer un préfet de l’époque, “aux éruptions républicaines à fleur de peau”. Aussi, lorsque la nouvelle du coup d’État arrive en Afrique, les craintes des autorités sont-elles grandes, à la hauteur des incertitudes. Elles sont d’autant plus fortes que l’influence, le rayonnement, l’enracinement de l’opinion républicaine restent inconnus. La réaction des habitants, surprenante – espoir, pour certains, de conquête du pouvoir et passivité des autres, vote très contrasté au plébiscite – est significative des comportements politiques particuliers d’une population coloniale.
1. Des tentatives de résistance La nouvelle du coup d’État n’est connue que le 6 décembre, à Oran tout d’abord, puis elle se répand progressivement dans toute la colonie. Le manque d’informations concrètes provoque stupeur et étonnement. Les différentes autorités restent sceptiques. Dans l’urgence, accompagnant la dépêche officielle, une proclamation du gouverneur par intérim, le général Pélissier, est aussitôt portée à la connaissance de la population qu’il juge en partie “suspecte” de sympathie pour la “démocratie rouge”. Elle énonce de fermes recommandations et, dans cette Algérie partiellement pacifiée, insiste tour à tour sur la nécessité du maintien de l’ordre et sur les dangers extérieurs que des troubles pourraient provoquer. Le “Régime du sabre” se protège d’ailleurs immédiatement par une mise en état de siège. Les sentiments de la population sont assez divers. Sur Alger, dans un premier temps, la situation est tendue, changeante, mais le calme se maintient alors que la police, sur les dents, anticipe de possibles troubles. Le 8 décembre, le commissaire général retrouve une certaine sérénité : “Quelques hommes enthousiastes ont crié : “ Vive le président, vive Napoléon ”. Quant aux partisans de la Sociale, les chefs de la mauvaise queue se sont beaucoup remués (…) Mais les gros bataillons qui se laissent tromper si facilement par les arguments de fausses philanthropies se joignent aux hommes modérés”[1]. À Oran, le commissaire craint la réaction des milieux ouvriers et celle des nombreux “désœuvrés”. De Constantine, le préfet se félicite de la bonne tenue des habitants. À Bône, où sont détenus les “transportés de 48”, les “rouges” restent dans l’expectative mais le sous-préfet craint des affrontements avec les Corses qui affichent ouvertement une réelle satisfaction. Les nouvelles en provenance de localités de moindre importance confirment ces premières impressions, même si, ça et là, les avis sont partagés. Finalement, si tous reconnaissent l’ampleur du “choc” au sein de la population, personne n’est en mesure de prévoir l’avenir proche. Calme assurément, mais pourtant les démocrates, spéculant le flou qui laisse quelques espoirs – sans compter les fausses nouvelles qui circulent, entre autres des rumeurs de guerre civile dans le Sud de la France – tentent de réagir, notamment sur Alger qui redevient, comme en 1848, une volontaire et décidée capitale politique. Cependant, malgré les réunions nombreuses et fréquentées, l’investissement de la presse républicaine, aucune décision concrète ne peut être prise, et l’on s’en remet à l’initiative personnelle. Dans toute la colonie, les plus activistes tentent de mobiliser la population, de soulever les soldats, les prisonniers, les transportés, en distribuant journaux, adresses, papillons, d’autres lacèrent les affiches officielles, placardent des textes incendiaires. Certains régiments s’agitent également et les autorités font alors interdire l’Atlas, la grande feuille “démagogique” ennemie des autorités locales, qui agissait en ce sens. Dans le même temps, des agents de divers corps sont suspendus. La journée du 12 marque un tournant. L’arrivée du courrier maritime apportant la nouvelle de la victoire du coup d’État scelle définitivement les velléités de résistances extra-légales. Toute l’attention se porte alors sur le plébiscite. Chez les Républicains, les discussions sont âpres quant au choix de la participation ou de l’abstention que l’on veut tout aussi explicite. Finalement, les ténors locaux donnent comme consigne le vote négatif. Aussi, quelques jours avant le scrutin, les républicains les plus déterminés font circuler des bulletins “Non”, imprimés clandestinement, et tentent de rallier les indécis. Les élections se déroulent partout dans le calme, perturbées parfois localement par de petits incidents sans conséquence. Le “Oui” l’emporte globalement, mais la victoire est courte (52,5 %)[2] et les disparités sont importantes. Le gouverneur, quant à lui, parle de résultat “peu favorable” tandis que d’autres hauts fonctionnaires évoquent une élection “hostile”. Une géographie électorale se dessine, avec une population de l’Est frondeuse (49,4 % de “Oui”, et 46 % seulement dans les seuls territoires civils) et un département d’Alger très mitigé. Si la bourgeoisie établie dans les villes a voté pour l’Ordre et la reprise “des affaires”, les petites foules urbaines se prononcent par le “Non”. Aussi, par effet de nombre, les principales villes affichent un vote global négatif, parfois très marqué : Alger, Oran, Constantine, Blida, Philippeville, Bougie[3]. Ces résultats peuvent également s’expliquer par la forte abstention des gens de l’Ordre[4] et une forte participation des opposants appliquant les consignes reçues. Ils dépassent néanmoins largement la seule audience républicaine, fruit d’une population somme toute modérée et légaliste qui anticipe probablement une attitude qu’elle croit identique en France. À l’inverse, les communes rurales, les petits centres, les colonies de 48 votent favorablement, à quelques exceptions près : “Elles rétablissent l’équilibre et donnent même une majorité notable au président (…) Ce résultat tranche favorablement avec celui des élections de 1849 (…) Les épurations, le goût de la propriété, l’habitude moralisante du travail et la bonne administration (…) ont opéré ces changements dont il faut se féliciter”[5]. La colonie va connaître quelques jours de doutes, mais là encore, le courrier qui apporte les résultats de France brise net l’espoir renaissant des républicains. Assuré de ce succès, le gouverneur fait mettre au pas les derniers foyers récalcitrants. Les élections municipales sont étroitement surveillées et donnent satisfaction aux autorités, et, lorsque le ministre de la Guerre demande au mois de janvier s’il ne conviendrait pas de faire appliquer en Algérie les mesures prises en France à l’encontre des réfractaires et des opposants, le général Randon, nouveau gouverneur, répond sans inquiétude par la négative. La résistance au Coup d’État apparaît donc comme un “non-événement”.
2. Les raisons d’un échec Revenir sur le développement du républicanisme algérien permet de comprendre en partie ses faiblesses structurelles. L’idée républicaine, comme le montre les résultats du plébiscite, est assurément enracinée. En 1848, la Révolution est accueillie avec enthousiasme. Elle apporte avec l’explosion des clubs et de la presse, une politisation accrue de l’opinion, à l’image du printemps “quarante-huitard” de Métropole. Plus encore, ce mariage entre colons algériens et la République repose sur la rapide décision prise par le gouvernement provisoire de faire de la colonie une terre “irrémédiablement française”, et sur l’annonce de profondes réformes favorables à la colonisation. Dans cette liesse partagée, voire de consensus, un courant minoritaire se dessine qui tend nettement vers des idées démocrates, voire socialistes[6]. Si le manque de réaction après juin et les résultats de la présidentielle, très favorable à Napoléon, ne montrent que partiellement cette émergence, les élections législatives de 1849 la mettent en évidence. Trois des quatre représentants élus ont mené campagne sur le programme de la “Montagne” et s’en sont pris à l’administration, trop peu républicaine à leur goût car elle freine les réformes coloniales tant attendues. Les républicains investissent les lieux politiques existants (milice, conseils municipaux), organisent pétitions et manifestations, tandis que la presse “rouge”, de plus en plus hostile, prospère tant à Alger que dans les villes importantes[7]. En novembre 1851, la rédaction de l’Atlas brave ouvertement l’interdiction de réunions, demande aux démocrates de choisir leurs candidats pour les élections de 1852, propose une liste ancrée à l’extrême gauche, et proclame la victoire de “la sociale”. À en croire le gouverneur général, l’opposition est devenue franchement préoccupante. Cependant, les républicains demeurent inefficaces. Les plus actifs d’entre eux sont largement minoritaires, et la “masse des démocrates” est perçue comme “insignifiante”. De plus, la colonie est jugée très “apolitique” dans son ensemble. Les civils ont d’autres priorités, centrées surtout sur l’amélioration économique. Le Politique au sens strict, le devenir du régime, les empiètements successifs intéressent finalement peu. L’effet “48” s’est vite estompé et le discours le plus fervent occupe une position marginale. Ceci explique en grande partie l’attitude des colons qui, dans les premiers jours de décembre, une fois l’effet de surprise passé, retombent dans leur mutisme. Le trait est encore nettement plus marqué dans les centres agricoles où l’absentéisme au scrutin est énorme. De même, la mouvance républicaine ne possède aucune forme d’organisation en propre, même à l’état d’ébauche, ni de base sociale cohérente. Elle reste très localiste, le foisonnement de petits groupes politisés n’implique pas l’existence de liens mutuels. Aucun leader d’envergure n’émerge, aucun ne peut prétendre représenter toute la colonie. Les figures sont essentiellement locales et socialement bourgeoises, à quelques exceptions près. Les députés sont vite “lointains”, inaccessibles, pris dans le “jeu des partis”. Des clivages existent, sans que personne n’élabore un programme précis explicitant les lignes de fractures, ou tentant de les transcender. Cet émiettement coûte cher. Ainsi, durant tout le mois de décembre 1851, les républicains d’Alger continuent-ils de se réunir par petits groupes d’affinités, malgré les nécessités du moment. Ils ne bousculent pas plus les frontières de leur horizon géographique étroit et restent privés du reste de tout contact avec la France. Finalement, si les républicains ont établi des bastions à Blida, Alger, Oran, Mostaganem, Bône, certaines colonies agricoles, leur influence ne dépasse guère ces centres. Seule la presse tend à les fédérer autour de quelques lignes politiques fortes, et encore, ce rôle n’est-il tenu que par l’Atlas qui seul tente des actions sinon massive, du moins non strictement algéroise. Les agitateurs sont donc isolés, ce qui facilite leur “neutralisation” par une administration qui reconnaît bien volontiers qu’ils ne présentent aucun danger sérieux. D’ailleurs, pour beaucoup, le danger de “troubles” est “extérieur”, niché dans la population musulmane, même si certains craignent le “coup de force”, le phantasme du moment. Aussi, dans un mouvement logique, les libertés octroyées en 1848 sont rapidement réduites, phénomène accentué par une pratique autoritaire des différents gouverneurs aux pouvoirs exorbitants. De même, les mesures de contrôle se renforcent nettement. De nombreuses personnes “connues” sont surveillées, tout comme les débits de boisson ou les cafés. Les loges, la milice, les étrangers, en majorité dans certaines villes ou formant de fortes minorités souvent mal acceptées, sont soumis à un contrôle qui se veut plus strict encore. Quelques procès rapidement menés rappellent les principes d’autorités à une population parfois turbulente. En juin 1850, à Oran, une société secrète, dite des “Bons Cousins” est “miraculeusement” découverte et rapidement démantelée, ce qui permet “d’assainir” la ville[8]. Les conseils municipaux d’Oran, de Blida sont dissous, celui d’Alger est sous surveillance étroite. Autre important volet, la mise en place d’une coercition continue envers les organes de presse[9]. Aussi, dès l’annonce du coup d’État, le gouverneur peut-il agir en toute connaissance, et frappe principalement les journaux, objets de mesures toutes spéciales. Le premier titre à subir les foudres est le Courrier d’Oran, saisi pour avoir imprimé des extraits de la Constitution. Puis, c’est le tour de l’Atlas, dont l’imprimerie est mise sous scellés et son rédacteur, M. Rey, jeté en prison[10]. Enfin, à la fin du mois de décembre, le Saf-Saf, journal de Philippeville, est lui aussi suspendu. De nombreux journaux étrangers sont interdits, brûlés à la poste. La suspension de l’Atlas, malgré un acquittement le 24 décembre, s’avère définitive. Les républicains ont perdu leur unique trait d’union, capable de relayer réflexions et consignes dans toute la colonie. Les arrestations – et les rares condamnations – sont de même bien ciblées. La plupart concernent des militants connus et indispensables au mouvement.[11] Elles touchent également les étrangers, assorties parfois de mesures d’expulsions définitives. Finalement, elles restent limitées, même si certains le regrettent : parlant de l’expulsion d’un Italien habitant sa ville, le commissaire de Blida souligne que “les gens de tous les partis disent qu’il fallait un exemple efficace, mais ajoutent que cette mesure aurait dû frapper d’autres individus connus pour leurs opinions politiques exaltées”[12].
3. La recomposition politique Au début du mois de janvier 1852, les autorités sont euphoriques : “Tous ceux du parti hostile au gouvernement actuel commencent à cacher leurs opinions (…) Aucune manifestation de leur part n’a eu lieu”[13]. D’ailleurs, comme le souligne le nouveau préfet de Constantine, département devenu suspect, la population semble lasse : “J’ai trouvé plus d’indifférence que d’hostilité en matière politique. (…) Les Européens se préoccupent avant tout de leurs intérêts matériels (…) À Philippeville et à Bougie, M. le sous-préfet me marque que le nombre des dissidents tend à décroître de jour en jour. À Sétif, il n’est pas question de politique ”[14]. Dans la foulée, la représentation nationale est supprimée pour l’Algérie, sans aucune protestation des colons pourtant sourcilleux sur leurs droits de citoyens. Nombre de républicains modérés acceptent ce nouvel état des choses. Quelques opposants notoires se rallient tandis que les hommes d’Ordre occupent le terrain dégagé par l’administration. Les adresses favorables au gouvernement fleurissent, notamment en provenance des villes qui se doivent de rentrer rapidement dans le rang. Cependant, dans un rapport daté d’avril, le commissaire général émet des réserves, mais ces inquiétudes justifient avant tout le régime d’exception et le maintien de l’état de siège, et restent disproportionnées. Il semble bien que la population coloniale soit anesthésiée. Les quelques problèmes signalés sont de l’ordre de l’incident. La presse est quant à elle exsangue. La législation est encore plus sévère et, comme l’indique le ministre de la Guerre, cette rigidité doit se maintenir : “Il serait peut-être même prudent, lorsque l’état de siège aura été levé, d’assigner à la presse de ce pays des conditions spéciales (…) L’Algérie va devenir l’asile d’un grand nombre de personnes compromises dans les événements du 2 décembre”[15]. Une partie de l’ancienne direction de l’Atlas réussi bien à former un nouveau journal sur Alger, l’Indicateur, mais cette simple feuille d’annonces est rapidement supprimée. Dans la province de l’Est, seul le Progrès tente de survivre en louvoyant, puis il cesse de paraître en raison de difficultés financières. L’administration empêchera ensuite son retour. Enfin, le Courrier est supprimé en février à Oran. Le dédommagement économique offert à son propriétaire, la publication d’une feuille d’annonces, confirme l’extinction d’une presse politique indépendante. En effet, l’Echo, le dernier journal “républicain” en vie, distingué pour avoir laissé entendre ses préférences négatives lors du vote du plébiscite, préfère faire amende honorable en devenant le meilleur soutien de la préfecture. Les “groupes” politiques disparaissent ou se font discrets. Si les hommes demeurent, ils sont paralysés. Repliés dans la politique locale, ils abandonnent la politique franco-française et concentrent désormais leurs efforts sur la question coloniale qui, un temps délaissée, revient sur le devant de la scène, et met en avant des thèmes indémodables : colonisation, agriculture, commerce. Ils ne quitteront plus la politique algérienne, et seront dès lors le “fonds de commerce” des colons qui, pour les défendre, n’hésiteront pas à s’unir et à s’opposer à l’Empire.
Conclusion Le coup d’État a frappé une colonie politiquement stable. Si quelques flottements se font jour jusqu’au 12 décembre, l’autorité a su contenir les quelques tentatives de désordre et affirmer son tout puissant pouvoir. La répression est restée contenue, proportionnelle aux dangers réels, de l’ordre du symbolique. Seule la presse a été vigoureusement frappée et cette question est, pour un temps, réglée. Une certitude, les idées républicaines sont devenues subitement invisibles. Une ère nouvelle semble s’ouvrir. La privation brutale des libertés politiques s’accompagne de promesses concernant la nette amélioration du développement économique. Le gouvernement cherche sensiblement à se rapprocher de la population coloniale et veut trouver en elle un partenaire fiable, guéri de son agitation passée, et tente de gommer l’effet du plébiscite. Ces tentatives de séductions semblent réussir, et l’écrasante majorité du “Oui” au plébiscite de 1852 le confirme et calme les rares inquiétudes. Pourtant, le maintien d’un régime d’exception pousse progressivement les colons, et singulièrement les républicains, à reprendre le flambeau d’une opposition purement coloniale, mieux structurée, plus efficace, et qui a tiré les leçons de l’échec de 1851
Bertrand JALLA [1] F80 592. Rapport du commissaire gal au ministre de la Guerre, 8 décembre 1851 [2]A.N, BII 1033. Soit 7542 “ Oui ” sur 14355 votes exprimés [3] Les pourcentages négatifs s’établissent comme suit : Alger, 51 % : Oran, 55 % ; Constantine, 61 % ; Blida, 57 % (33 % des inscrits) ; Philippeville et Bougie, 55 % [4]D’après les recoupements, l’abstention générale s’établit entre le tiers et la moitié des inscrits [5] F80 593. Rapport “ testamentaire ” du général Pélissier, 24 décembre 1851 [6] . Celui-ci se renforce d’autant plus avec le débarquement de 20000 parisiens “ épurés ” et des condamnés de juin 1848. Certains des villages de colonisation fondés par les parisiens deviennent des foyers “ rouges ” [7] Pis, les journaux de l’Ordre, soutenu par l’administration, voient leur audience et leur nombre d’abonnés décroître nettement à partir de 1850 [8] Concernant le procès, les faisceaux de preuves sont si rares que les condamnations – 52 – sont bien faibles au vu des faits reprochés. S’il existe bien de multiples réunions, “ dans les bois ”, accompagnées de tout un cérémonial “ carbonariste ”, il s’avère que tout ceci relève d’un réel amateurisme [9] En cette fin d’année 51, l’administration a presque réussi, par des procès successifs, à assécher les fonds de l’Atlas [10] “ Cette mesure (la suppression) a été accueillie avec une satisfaction unanime par les bons citoyens et elle a produit un effet salutaire sur les hommes de désordre ”. F80 642, rapport du 15 décembre au ministre de la Guerre [11] À Mostaganem, par exemple, 16 personnes, fichées depuis l’été, sont ainsi mises au secret dans une prison militaire Elles seront d’ailleurs toutes acquittées en mars 1852 [12] F80 631. Rapport au commissaire gal, 11 février 1852 [13] F80 584. Rapport du commissaire de police de Bône, 2 janvier 1852 [14] F80 432. Rapport au gouverneur, 1e trimestre de 1852 [15] F80 642. Note au gouverneur, 30 janvier 1852
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