Visite des gendarmes
documents aimablement communiqués par Annie Boyer document Visite des gendarmes chez Auguste Mège, coutelier à Villefranche
12° Légion, Compagnie de l’Aveyron, Lieutenance de Villefranche, Brigade de Villefranche Procès-verbal constatant la notification d’un mandat d’arrêt contre le nommé Mège Auguste, coutelier, né et domicilié à Villefranche (Aveyron) Enregistré au registre des procès-verbaux sous le n° 22
Gendarmerie nationale
Ce jourd’hui, vingt-neuf janvier mil huit cent cinquante deux, Nous, Laur Baptiste, maréchal des logis, Viguier Louis, Verhnes [Pierre], Constans Guillaume, Brouzes André, Vallet Pierre, gendarmes à la résidence de Villefranche (Aveyron) revêtus de notre uniforme soussignés, certifions : qu’en vertu d’un mandat d’arrêt délivré le vingt six décembre dernier par Mr Hypolitte Graisse juge d’instruction de l’arrondissement de Villefranche (Aveyron), contre le nommé Mège (Auguste) coutelier né et domicilié à Villefranche, prévenu de violation de domicile, de pillage d’armes de guerre en bande et amain [sic] armée et d’excitation à la guerre civile, nous nous sommes transportés au domicile du dit Mège où étant et parlant à Marguerite Mouly, sa mère, lui avons demandé où était son fils à quoi elle a répondu qu’elle n’en savait rien, qu’il était parti il y avait trente cinq [jours] et que par conséquent elle ignorait le lieu de son refuge. Perquisition faite de sa personne, nous ne l’avons point trouvé. Ayant fait appeler les nommés Coste Jean, cordonnier, et Mouly Jean-Pierre, vigneron, les deux plus proches voisins du prévenu, en présence desquels nous avons répété les mêmes interpellations et recherches ci-détaillées, les dits Costes et Mouly, requis de signer ont répondu que ce n’était pas nécessaire. De tout ce que dessus nous avons rédigé le présent procès-[verbal] qui sera remis à Mr le juge d’instruction de cet arrondissement et copie adressée par la voie hiérarchique à Mr le capitaine commandant la Gendarmerie de l’Aveyron. Signatures Vu et reçu copie, par nous juge de paix du canton de Villefranche conformément à l’article 109 du Code d’instruction criminelle. Villefranche le 29 janvier 1852
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