LA RÉSISTANCE AU COUP D’ETAT A VIDAUBAN
LA RÉSISTANCE AU COUP D’ÉTAT DU 2 DÉCEMBRE 1851 À VIDAUBAN
par Jean-Bastien Urfels Mémoire pour l’obtention de la maîtrise, sous la direction de Jean-Marie Guillon Année 2000-2001 TROISIÈME PARTIE LE COMBAT POUR LA RÉPUBLIQUE À la fin du mois de novembre 1851, toutes les conditions étaient réunies pour déclencher à Vidauban une opposition farouche au coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte. Toutefois, il restait pour les montagnards plusieurs inconnues : tous d’abord, la date précise de la tentative du président de la République, plutôt prévue pour 1852 ; mais aussi la réaction d’une population gagnée depuis peu – et sans doute de manière inégale – aux idées républicaines. Pourtant, malgré l’effet de surprise dont bénéficient les bonapartistes le 2 Décembre, les Vidaubannais vont se soulever rapidement et lutter avec leurs camarades varois jusqu’à Aups pour défendre la République. Environ un homme de la commune sur trois[1] prend les armes au nom de la constitution du 4 novembre 1848. Derrière cet apparent unanimisme des démocrates, les témoignages et les dépositions d’insurgés, après le 10 décembre 1851[2], laissent entrevoir des réalités parfois différentes, et ce sur deux points. En effet, ils font apparaître de nombreuses tensions entre les insurgés, notamment au niveau de l’encadrement ; en outre, ils semblent mettre à jour un certain suivisme de la base du parti républicain. Toutefois, il convient d’envisager avec précaution ces éléments tirés d’interrogatoires d’hommes arrêtés, risquant d’être lourdement condamnés, et tentant certainement de minimiser leur implication dans la lutte contre l’usurpateur. Il est donc nécessaire d’étudier les différentes étapes et les conditions de participation des Vidaubannais à la résistance au coup d’État du 2 Décembre. C’est pourquoi, nous évoquerons la prise du pouvoir municipal et la mise en place des autorités insurrectionnelles, pour déterminer ensuite les tensions entre républicains modérée et exaltés ; enfin, nous mesurerons l’engagement de la commune dans la colonne des insurgés varois.
CHAPITRE 7 : La prise du pouvoir municipal. Sur les 89 communes qui prirent part à l’insurrection de décembre, 60 renversèrent leur municipalité et mirent en place une Commission insurrectionnelle. Vidauban est une des premières localités du Var à entrer dans la phase municipale du soulèvement, dès le 3 décembre. Tous les conflits et les rancoeurs accumulés depuis 1849 auraient pu déboucher sur une explosion incontrôlée de la violence populaire. Mais, contrairement à la thèse de la jacquerie, soigneusement entretenue et diffusée par les observateurs hostiles à la République – comme Hippolyte Maquan – le renversement des autorités locales illustre plutôt le légalisme de la Montagne. Ainsi, malgré quelques hésitations, Vidauban n’est pas livrée à l’ “ anarchie ” ni au “ pillage ”[3], les insurgés obéissant aux stratégies préalablement établies par les réseaux montagnards, même si le mouvement dépasse largement le cadre et les membres de la société secrète. Les étapes successives du soulèvement populaire et les mesures prises par les nouvelles autorités révèlent, en outre, le souci de contrôler, dans la mesure du possible, l’effervescence et l’exaltation perceptibles chez les plus déterminés, partisans de la République démocratique et sociale. Il est donc essentiel, pour saisir le fossé qui sépare la levée des démocrates vidaubannais d’une manifestation brutale des mentalités villageoises, d’envisager les différentes étapes de la prise du pouvoir municipale. Il faudra distinguer la diffusion de la nouvelle du coup d’État du renversement de l’ancienne municipalité, pour évoquer enfin les conditions d’instauration d’une commission provisoire à la tête de la commune.
7.1 La propagation de la nouvelle du coup d’État. Assez tardive dans de nombreuses localités varoises, du fait de leur relatif isolement, la diffusion de la nouvelle du coup d’État a été facilitée à Vidauban par le passage de la route d’Italie ; on retrouve ici la position stratégique de ce village “ de grande route ”[4] où transitent les informations, notamment par le biais de courriers à cheval. C’est ainsi, selon Pierre Marin, que les Vidaubannais apprennent le coup d’État en voyant “ passer plusieurs estafettes vers le Luc ”[5]. Intrigués par cette situation inhabituelle, les montagnards envoient Marin et Truchmann, accompagnés d’un troisième homme[6], au Luc. Ils se rendent au café Lautier où personne n’est au courant de la situation et rentrent donc à Vidauban vers 20 heures. Pourtant, il semble que les républicains aient bel et bien appris la nouvelle le 3 décembre puisqu’à l’arrivée des émissaires du Luc, La Petite Montagne se réunit toute la nuit, sous la surveillance des gendarmes[7]. Cette chambrée, qui regroupe en fait les membres de la société secrète, décide d’envoyer Baptistin Jouannet à Draguignan le lendemain. Or, le 4 décembre, une réunion a lieu au café Alter de Draguignan, présidée par M. Nicolas, où “ les chefs républicains se [refusent] à prendre la responsabilité d’une insurrection ”[8]. Nous ignorons cependant quels ordres y reçoit le chapelier ; son retour dans la commune vers 15 heures marque le début de l’insurrection municipale. Jouannet descend de cheval devant le café tenu par Alexandre Nollet, affilié à la société secrète, sur la place Neuve, où de nombreuses personnes étaient rassemblées. Immédiatement, menée par le tambour de Joseph Marin – le plus jeune fils de Pierre Marin – qui bat le rappel, se forme une farandole d’une vingtaine de personnes conduite par Alexandre Dubois, chef présumé et principal affiliateur de la société secrète. Il est d’ailleurs intéressant de noter que la quasi totalité des participants sont également des affiliés. Ce sont donc les montagnards les mieux informés et préparés qui lancent le soulèvement. Mais on peut noter aussi la présence de l’étudiant en droit Jules Sermet, fils de Désiré Sermet, impliqué dans l’affaire des placards séditieux du 10 mars 1817. Cet élément est annonciateur d’un mouvement populaire et spontané, allant au-delà des stratégies et des cadres de la société secrète. Puis les participants forment une file en rang par deux qui se dirige immédiatement vers la place de la mairie, après avoir empêché le sergent de ville Ribou d’arracher une banderole qu’ils venaient d’accrocher. Entre-temps, le maire Victor Bernard, prévenu par la femme de Ribou, fait appel à la gendarmerie alors que résonne aux alentours le tocsin, enjoignant les habitants des campagnes à se dresser. Arrivés à la mairie, le brigadier Godillot et le gendarme Rastignac reçoivent l’ordre du maire de se porter au devant de la manifestation et de rétablir l’ordre. Bernard, qu’un rapport du préfet avait classé “ docile et acquis au coup d’État ”[9], décide de s’opposer aux républicains et de soutenir Louis-Napoléon Bonaparte. C’est cette décision qui provoque le renversement d’une municipalité qui, déjà privée de légitimité populaire par la mainmise préfectorale, cautionne le viol de la constitution.
7.2 Le renversement de la municipalité. En quelques minutes, les insurgés destituent l’ensemble des autorités jugées complices du coup d’État. Les gendarmes barrent le passage aux manifestants qui les entourent rapidement, les saisissent “ sous les injures, les menaces et les coups ”[10], leur arrachent leurs armes et leurs insignes. Puis ils sont emportés à la mairie où ils sont mis au cachot. Les deux autres hommes de la brigade, François Reims et Joseph Bourrely, accourus pour défendre leur chef, subissent un sort identique. Au même moment, 5 insurgés armés, dont François Sivade et Célestin Gayol, se rendent chez le commissaire de police et le font sortir grâce à son propriétaire, sous un prétexte banal. Sur le pas de la porte, Terrasse est arrêté, conduit par Édouard David, l’ancien vice-président de La Peyrière, à la mairie : il y est enfermé avec les gendarmes. Le maire, qui d’après Hippolyte Maquan put arrêter un moment “ l’audace des insurgés de ce pays ”[11], cède devant la neutralisation des forces de l’ordre ; il remet les clefs de l’Hôtel de ville aux républicains, pendant que le gendarme Rastignac est escorté par des hommes armés vers la gendarmerie. Ils investissent la caserne, se saisissant de toutes les armes et munitions qu’elle abrite. Rapidement, le mouvement s’organise et des hommes sont postés aux entrées de la commune, notamment sur la route du Luc où un petit groupe d’insurgés tire sur un gendarme à cheval, sans l’atteindre. Cet épisode – que nous étudierons plus loin – est donc le seul moment de l’insurrection où la violence semble peu contenue. En effet, malgré m’animosité de certains vis-à-vis des montagnards, aucun témoin direct des événements n’évoque la barbarie et la “ comédie de sang ”[12] véhiculés par les conservateurs. Seul le brigadier Godillot déclare que l’intervention de certains insurgés a empêché Magloire David, jeune bouchonnier, de l’assassiner[13] ; or Claire Ribou, épouse du sergent de ville, raconte que c’est Baptistin Jouannet qui a tenté de jeter une pierre sur le brigadier, mais a été maîtrisé par les manifestants. Les témoignages divergent sur ce fait dont la véracité reste douteuse. Dès lors, comment admettre la thèse d’une jacquerie sanglante et aveugle ? La déposition de Catherine Bourely, femme du gendarme arrêté, mentionne que Florentin Robert et Antoine Gayol lui ont permis, après avoir fouillé la gendarmerie, d’apporter avec l’épouse du brigadier du tilleul pour leurs maris jusqu’à la prison de l’Hôtel de ville, en les escortant. De plus, le brigadier reconnaît avoir retrouvée intacte la somme de 600 francs déposée dans un tiroir de la caserne, pourtant fouillée de fond en comble[14]. De tels éléments soulignent le légalisme et la modération des cadres de l’insurrection. Ils parviennent à contrôler les passions de leurs concitoyens, parfois exacerbées par le coup d’État et de long mois de surveillance et de répression. Aucun règlement de comptes personnel n’est à déplorer et les membres du parti de l’ordre ne sont ni arrêtés, ni inquiétés. Il est vrai que ce calme relatif est autant le reflet de la mesure des montagnards vidaubannais que de l’absence dans la commune de propriétaires, de notables conservateurs acharnés, ou d’ecclésiastique en conflit avec la population, comme le comte de Colbert au Luc ou Courchet à la Garde-Freinet. Désormais, la commune est aux mains des démocrates qui en surveillent les accès. Le mouvement est lancé ; il convient donc de l’organiser en lui donnant des cadres, et de “ remplacer les autorités qu’on venait de chasser de leurs fonctions ”[15]. L’insurrection à Vidauban suit le plan découvert par les autorités fin octobre 1851 : après la première phase, c’est-à-dire la “ prise des casernes de gendarmerie et le désarmement des gendarmes ”, intervient la seconde, de “ ralliement à la commune ”. Pour les démoc-soc, l’échec du coup d’État doit se manifester à l’échelle locale, avant de se concrétiser dans l’ensemble du département et du pays ; c’est pourquoi ils mettent rapidement en place une Commission municipale provisoire.
7.3 La mise en place d’une Commission municipale. Dès la prise de la mairie, les cadres de l’insurrection décident de réunir la population pour désigner une Commission municipale. L’ordre de se rendre à l’Hôtel de ville est publié par Henri Truchmann, ancien sergent de ville, réintégré provisoirement dans ses fonctions. Nous ignorons tout du déroulement des élections, dont aucune source consultée ne fait mention ; cependant, le vote a certainement eu lieu à main levée sur la place de la mairie, vu la rapidité de la désignation. En effet, la Commission est en place seulement deux heures après l’arrivée de Jouannet et le début de la farandole. Elle est composée de treize membres dont douze identifiés : – Joseph Bergier, vannier, 40 ans, président ; – Pierre Marin, tisserand, 53 ans ; – Édouard David, bouchonnier, 28 ans ; – Théophile Castillon, chapelier ; – Florentin Robert, propriétaire, 31 ans ; – Antoine Gayol, tuilier, 51 ans ; – Étienne Bérenguier, vivandier, 46 ans ; – Maurice David, cultivateur, 32 ans ; – Marius Sauvaire, cultivateur, 33 ans ; – Émile Truc, maréchal-ferrant, 24 ans ; – Alexandre Dubois, fabricant de bouchons, 23 ans ; – Henri Benoît, ménager, 34 ans ; Étonnamment, seuls cinq de ces conseillers sont des affiliés de la société secrète[16] et membres de La Petite Montagne ; Étienne Bérenguier est le président de la chambrée de Saint Eloi, les autres étant tous d’anciens membres de La Peyrière. Malgré leur organisation, les membres de la société initiatique ne contrôlent donc pas entièrement l’insurrection. Ils en ont permis le déclenchement, mais le vote a sans doute redonné toute sa place à la spontanéité populaire. Une absence est remarquable, comme dans tous les événements qui ont précédé : celle de Célestin Maillan. Ce dernier se justifie dans une lettre du 25 décembre 1851 au suppléant du juge de paix du canton du Luc. Le premier décembre, il serait parti à la chasse à Grimaud, puis à la Garde-Freinet où il aurait reçu le 4 à 14 heures une dépêche télégraphique de François Truc annonçant “ que la Petite Montagne s’était déclarée en permanence ”. Nous rejoignons Monsieur Georges Gayol quant à ses doutes sur la sincérité de Maillan qui déclare : “ Après un tour de chasse, je suis parti pour Vidauban où je suis arrivé vers les onze heures du soir ”. Il paraît en effet difficile d’imaginer que le chef du parti républicain de Vidauban parte à la chasse à une période où tous redoutent le coup d’État et surtout retourne chasser après avoir appris l’agitation qui règne dans sa commune. Toutefois, les raisons réelles de son séjour à Grimaud et à La Garde-Freinet restent inconnues. Les premières mesures de la nouvelle municipalité traduisent la préparation des démocrates à une nouvelle étape de l’insurrection. Tout d’abord se pose la question des prisonniers, gendarmes et commissaire. Le brigadier Godillot est informé par Alexandre Dubois que lui et ses compagnons vont être transférés dans la salle du percepteur ; en outre, il doit se rendre sous escorte à la caserne pour y rédiger son propre procès-verbal d’arrestation, nouvelle preuve du légalisme des insurgés. Le lendemain, vers 5 heures du matin, les gendarmes sont consignés dans leur caserne, grâce à l’intervention de Maillan, du cabaretier Jean Barthélémy et de Florentin Robert. Ce dernier, beau-frère du maire destitué, déclare au brigadier qu’il s’est glissé dans la Commission municipale pour tenter d’en freiner les excès[17]. Son attitude est révélatrice d’une division chez les insurgés entre modérés inquiets quant à l’issue du mouvement, et exaltés ; elle constitue un aspect important du soulèvement que nous évoquerons au chapitre suivant. Outre le sort des prisonniers, la Commission municipale provisoire organise également la défense de la commune. Celle-ci débute par la convocation de 50 des 300 hommes de la Garde Nationale, vraisemblablement les plus acquis aux idées républicaines. En effet, l’élection des officiers et sous-officiers des deux compagnies municipales, le 16 avril 1848, nous révèle la présence de quatre caporaux et un sergent qui participent activement à l’insurrection[18]. Anticipant sur les mesures de la Commission, de nombreux habitants s’arment même spontanément, tels que Frédéric Cavalier, Charles Long et Antoine Gastinel, qui viennent chez le serrurier Pascal faire réparer leurs fusils ou leurs carabines[19]. Une fois la sécurité assurée et le calme un peu revenu, les nouvelles autorités municipales se réjouissent toute la nuit du 4 décembre pour réfléchir sur l’action à mener, hors de la commune ; en effet, ils savent sûrement que la troisième phase de résistance au coup d’État, après l’insurrection de chaque localité, doit être la marche sur le chef-lieu qu’il faut conquérir. Le débat porte donc uniquement sur l’attaque de Draguignan, et il semble bien que les avis sont très partagés. C’est pourquoi la Commission provisoire décide d’envoyer des émissaires à Draguignan. Le 5 décembre vers 5 heures du matin, Louis Blanc, cultivateur de 26 ans, et Auguste Varagnol, ménager, sont appelés au vestibule de l’Hôtel de ville par Florentin Robert et Isaac Voltrain. Ils reçoivent pour mission d’aller au café Alter à Draguignan pour consulter Pascal ou Pastoret sur l’attitude à adopter, tout en leur expliquant la situation à Vidauban. Arrivés au café Alter, les deux hommes sont témoins de l’agitation qui y règne. Ils rencontrent après vérification les dirigeants dracénois. Ceux-ci donnent l’ordre aux vidaubannais de ne pas s’agiter et d’attendre les contingents du Luc et de La Garde-Freinet pour les suivre. Cet ordre consigné sur papier, les émissaires rencontrent Louis Niel, maréchal-ferrant de 19 ans. Il se dit également envoyé par la Commission et a pu rencontrer Pastoret[20] ; comme l’indique Georges Gayol, “ cette double démarche montre un certain flottement dans l’organisation et le commandement improvisés, il est vrai, à la va-vite ”[21]. Enfin, les trois hommes rentrent à Vidauban où Varagnol remet son billet aux autorités insurrectionnelles, assez préoccupées par la situation. En effet, la Commission municipale entre dans une période critique : une fois passés l’enthousiasme et la spontanéité des premiers instants de l’insurrection, il lui faut temporiser pour décider de l’engagement de Vidauban dans un processus de résistance plus poussé qui nécessite l’implication de la commune dans l’attaque de Draguignan. Dès lors, deux types d’attitudes sont perceptibles[22] ; on trouve ceux qui pressentent que la nation ne s’est pas soulevée comme l’attendaient les républicains et qui jugent donc une lutte armée vaine et dangereuse, et d’autres qui considèrent que la République doit être défendue avec ardeur et ténacité, qui ne veulent pas plier devant un coup de force. De ces vues divergentes vont naître d’importantes tensions entre modérés et exaltés.
[1] La colonne de Vidauban compte 358 hommes, alors que la population masculine, tous âges confondus, s’élève à 1 090 âmes (selon le recensement de 1851). [2] A.D.V., 4 M20 6. [3] H. Maquan, op. cit., p. 24. [4] M. Agulhon, La République au village, op. cit., p. 348. [5] A.D.V., 4 M20 6, justice de paix du canton du Luc, déposition de Pierre Marin, le 2 janvier 1852. [6] Il s’agit d’un valet de Monsieur Alliez, propriétaire à Vidauban. [7] A.D.V., 4 M20 6, tribunal de première instance de Draguignan, déposition de Jean Barthélémy, le 20 mars 1852. [8] J.-J. Letrait, “ L’insurrection dans le Var contre le coup d’État de 1851 ”, in Bulletin de la société d’études archéologiques et scientifiques de Draguignan, nlle série, t. 12, 1967. [9] A.D.V., 4 M18, rapport du préfet au ministre de l’Intérieur. [10] A.D.V., 4 M20 6, justice de paix du canton du Luc, déposition du brigadier Godillot, le 3 février 1852. [11] H. Maquan, op. cit., p. 24. [12] Ibid., p. 25. [13] A.D.V., 4 M20 6, tribunal de première instance de Draguignan, déposition de Jean Godillot, le 20 décembre 1851. [14] A.D.V., 4 M20 6, tribunal de première instance de Draguignan, déposition de Jean Godillot, le 20 décembre 1851. [15] A.D.V., 4 M18, rapport du préfet au ministère de l’Intérieur, le 20 octobre 1851. [16] Il s’agit de Pierre Marin, Joseph Bergier, Marius Sauvaire, Émile Truc, et Alexandre Dubois. [17] A.D.V., 4 M20 6, justice de paix du canton du Luc, déposition de Jean Godillot, le 3 février 1852. [18] A.D.V., 4 R50, élection des officiers et sous-officiers de la Garde Nationale de Vidauban. Les cinq insurgés sont Désiré Aicard, Frédéric Cavalier, Antoine Gayol, Auguste Lavagne (caporaux) et Benoît Henri (sergent). [19] A.D.V., 4 M20 6, justice de paix du canton du Luc, déposition de Charles Pascal, le 6 janvier 1852. [20] A.D.V., 4 M20 6, justice de paix du canton du Luc. Déposition de Louis Blanc, le 27 janvier 1852. Il semble que Pastoret lui ait indiqué que Vidauban ne devait pas participer à la colonne insurrectionnelle. [21] G. Gayol, op. cit., p. 159. [22] Cette division touche même la société secrète dont certains membres adoptent une attitude modérée.
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