Insurgés et opposants au coup d’Etat dans les Bouches du Rhône. Chapitre 2
Insurgés et opposants au coup d’État de décembre 1851 dans les Bouches-du-Rhône
Hugues BREUZE
1ère partie Opposition démocratique au coup d’État et tentative d’insurrection
Chapitre II : La réaction dans les campagnes
Peu d’ouvrages laissent transparaître la réaction des campagnes du département en décembre 1851. Seule l’Encyclopédie des Bouches-du-Rhône insiste particulièrement sur l’importance du fait : « Dans la plupart des communes rurales existaient des sociétés secrètes, cercles ou chambrées, lieux de réunion des paysans où se lisaient à haute voix les journaux révolutionnaires, se faisaient entendre des chants républicains que les juges de paix, dans leurs rapports, qualifiaient de séditieux. Dans ces cercles régnait, évidemment, une effervescence que la nouvelle du coup d’Etat ne pouvait manquer de porter à son comble ; les plus excités parmi ceux qui les fréquentaient prenaient les armes et rejoignaient les bandes qui s’organisaient 93 ». La politisation des campagnes est donc évidente ; leur volonté de réagir ne pouvait en être autrement. C’est pourtant avec un certain décalage temporel par rapport aux principales villes du département que les communes rurales vont réagir au coup d’Etat. Dans la plupart des cas, celles-ci réagissent postérieurement à l’échec apparent du mouvement dans les grands centres urbains. Certains républicains d’Aix et de Marseille crurent d’ailleurs y voir la seule issue permettant de relever l’étendard de l’insurrection : on espère se réunir en bandes armées et se concerter sur l’objectif primordial à attaquer, à savoir, lancer une attaque sur Marseille ou sur les sous-préfectures, ou bien aller rejoindre et prêter main-forte aux insurgés du Vaucluse, du Var ou des Basses-Alpes. Pour une meilleure compréhension et pour tenter d’établir une géographie de l’opposition républicaine dans les Bouches-du-Rhône, tous les mouvements de bandes armées parcourant les campagnes du département ainsi que chaque rassemblement, chaque chef-lieu siège de société secrète, ont été répertoriés sur une carte (cf. page suivante).
A/ L’arrondissement d’Arles
Ce n’est qu’à partir du 7 décembre que l’on trouve trace dans les sources de la réaction des communes rurales de l’arrondissement d’Arles. Dans le grand mouvement d’adhésion des fonctionnaires publics au Prince-Président initié par le coup d’Etat, le sous-préfet d’Arles commence dès lors à recevoir celle des maires des communes de son arrondissement : « Les deux tiers d’entre eux se sont présentés à mon cabinet et m’ont en général manifesté le désir sincère de seconder le gouvernement dans l’accomplissement des mesures qu’il a ordonné 94 ».
Le lendemain 8 décembre, c’est presque la totalité des maires qui se joignent à la cause gouvernementale : « Les maires de nos communes, à l’exception de trois [on ignore lesquels], que je n’ai pas cru devoir convoquer, parce que je ne pouvais compter sur eux, sont venus m’assurer de leurs concours, en me portant leur adhésion et celles des fonctionnaires. « J’ai fait sentir au petit nombre de ceux qui hésitaient encore, la nécessité de se rallier au gouvernement, et de se mettre à son service leur influence locale (sic) 95 ». La tranquillité publique dans les campagnes semble ainsi dépendre, si l’on en croit le sous-préfet d’Arles, de la fermeté des autorités locales à vouloir maintenir l’ordre tout en affichant leur dévouement et leur fidélité au pouvoir en place. Mais quelle fut réellement la réaction des populations rurales ? A-t-on pu relever des exemples significatifs dans l’ébauche d’une résistance rurale armée ? Ou bien ces populations se sont-elles arrêtées à protester contre les mesures présidentielles du 2 décembre ?
A Mallemort (canton d’Eyguières), une certaine agitation a vu le jour. Si celle-ci ne s’est toutefois pas transformée en résistance armée, elle peut, en revanche, illustrer parfaitement l’état d’esprit des républicains locaux. Voici la situation, résumée par le maire de la commune alors qu’une réunion « assez nombreuse » eu lieu dans la soirée du 7 décembre : « Il a été question dans cette réunion de décider les frères et amis à celler (sic) un secours des frères du Vaucluse qui se proposent, dit-on, de faire une descente sur Avignon. Plusieurs ont senti faiblir leur courage et compris un peu tard les conséquences des serments que dans leur conciliabule ils avaient prêté un peu légèrement sous l’influence (…) du vin. Il est déplorable que de malheureux pères de famille se soient laissés entraîner dans une voie aussi dangereuse sans prévoir qu’un moment pourrait arriver où sous la menace du poignard on leur demanderait de tenir leurs engagements 96» . Le 8 décembre ne consacre guère mieux l’ardeur démocratique des républicains de Mallemort, alors qu’un émissaire étranger à la localité cherche « à réchauffer le zèle des frères et amis et à enrôler des soldats de l’émeute 97». Mais le maire, malgré l’agitation persistante des « rouges » de sa commune, ne semble pas s’en soucier davantage : « Il est de fait, d’après des renseignements particuliers et bien précis, que la société des montagnards de cette commune a reçu l’ordre de marcher et que plusieurs de ceux qui fesaient (sic) les fanfarons, tant que l’événement était éloigné, paraissent consternés aujourd’hui ; je pense même qu’il sera difficile de les entraîner » 98. L’exemple de Mallemort met ainsi en lumière certaines origines de l’échec d’une résistance rurale armée au sein du 3ème arrondissement ; tout d’abord, si la politisation des masses rurales dans une commune comme Mallemort est bien réelle, l’ardeur et la volonté de défendre les principes démocratiques par les armes sont moindres. Toutefois, face à ces hésitations républicaines, l’autorité locale ne relâche pas moins ses prévenances ; si le danger ne vient pas de l’intérieur, il peut arriver des communes entourant Mallemort : « Située à l’extrémité Nord du département, elle est le trait d’union qui réunit le département du Vaucluse à celui des Bouches-du-Rhône. Le pont suspendu qui réunit les deux rives nous place au centre des communications que les sociétés secrètes entretiennent dans les deux départements. (…) il est évident que si jamais un coup de main devait être tenté avec le concours des frères et amis des deux rives, nous aurions les honneurs d’être les premiers attaqués. (…) nos adversaires au moyen des intelligences qu’ils entretiennent entre eux par Avignon et Cavaillon reçoivent les avis officiels 24 heures avant nous (…) 99 ».
En fait, la proximité du Vaucluse déchaîne à elle seule toute l’inquiétude des autorités locales des communes du nord du 3ème arrondissement : ainsi, à Orgon, on a vu s’établir pendant les troubles du Vaucluse, à 7 ou 8 km de la commune, un poste avancé d’insurgés. Le percepteur du canton d’Orgon relate toute l’agitation suscitée par la proximité de ces insurgés : « (…) dans la nuit du 9 ou 10 décembre, il fut à Orgon, donné deux alertes : l’une par le maire de Sénas qui crût que les insurgés venaient envahir la commune ; l’autre par la brigade de gendarmes de Cadenet qui fuyait devant eux et se repliait sur Avignon, conformément aux ordres qu’elle avait reçu. « Le tocsin sonnait, la générale battée et dans moins de 5 minutes la population presqu’entière fut sous les armes et très disposée à repousser les malfaiteurs, s’ils s’étaient présentés. Heureusement cette prise d’armes n’a servi qu’à prouver aux gens mal intentionnés qu’une tentative faite sur Orgon serait vigoureusement repoussée 100». Informant sa hiérarchie de ces faits le 12 décembre, le magistrat en profite pour dresser un tableau de l’état d’esprit régnant dans les communes de son canton : « A Orgon, des gens d’ordre sont en grande majorité. « à Sénas, la sécurité est moins grande mais l’autorité veille. « à Mollèges, la commune a toujours été et sera toujours calme. « à Eygalières où une industrie récente (l’extraction du moulu du moulin) a attiré bon nombre d’ouvriers d’opinions exaltés, la tranquillité publique ne pourra être maintenue que si l’autorité locale veille et réprime immédiatement tous les mouvements qui se manifesteront 101».
Les autorités municipales des communes rurales du 3ème arrondissement prennent ainsi conscience de l’importance de leur mission : veiller au plus prêt à ce qu’aucune réunion secrète n’allume le feu d’une révolte locale, dont le déclenchement pourrait amener une réaction en chaîne dans les communes voisines. A Maussanne, par exemple, on tâche de surprendre toute réunion républicaine : le 9 décembre, le café Deydier est fermé d’après l’ordre du sous-préfet, alerté par les autorités locales que « ce café était un lieu de réunion affecté à une société secrète. (…) emblèmes et portraits séditieux ont été saisis 102».
C’est à Châteaurenard qu’on retrouve l’exemple le plus significatif dans cette radicalisation des positions politiques qui voit le jour pendant les événements de décembre 1851. Alors que selon le maire de Châteaurenard, la tranquillité « ne fut pas un seul instant troublée 103» avant le 2 décembre, et ce malgré « une certaine agitation [qui] régnait parmi les rouges 104 », la nouvelle du coup d’Etat achève de cristalliser les tensions : sans nous préciser les dates de la réception de la dépêche annonçant les décrets présidentiels, il témoigne que « près de cent citoyens se rendirent en armes à la mairie. Toute la nuit des patrouilles furent faites dans la ville. Les démagogues furent attérés (sic) par cet appareil de guerre : ils se réunirent dans leurs cafés dont ils sortirent cependant à l’heure prescrite par les arrêtés municipaux. Quelques rassemblements eurent lieu sur la voie publique et se dispersèrent sur les sommations qui leur furent faites 105». Le lendemain soir, après avoir subi des menaces de mort par lettre anonyme et voyant que « des réunions nombreuses et tumultueuses avaient lieu dans les cafés rouges », le maire entreprend de fermer immédiatement tous les lieux publics de la commune et de disperser les nouveaux rassemblements sur la voie publique qui s’en suivent, mesures effectuées non « sans peine » par lui-même à la tête d’une patrouille. Les républicains de Châteaurenard suivent ainsi le même schéma de réaction après l’annonce de la dépêche, que les autres démocrates du 3ème arrondissement : on discute, on se concerte, on se rassemble mais devant les mesures des autorités, on se disperse rapidement ; on n’est pas encore prêts à prendre l’initiative de la résistance. On semble alors attendre un signal pour agir, chose qui ne rassure pas le dépositaire de l’autorité municipale : « (…) les cris qui étaient partis de cette foule, la nature de ces réunions, la qualité des hommes qui les composaient, n’étaient point fait pour me rassurer complètement pour mon pays (…). D’autant plus que nous étions menacés ce soir là de l’arrivée des insurgés qui s’étaient emparés de l’Isles [8 décembre 106] et qui étaient attendus ici par les démagogues de notre commune ». Malgré ces remous de l’opposition républicaine, le maire se refuse à opérer pour l’instant des arrestations « qui n’auraient fait qu’aiguillonner le peuple » 107. Le 9 décembre, le maire, allé prendre des nouvelles d’Avignon, revient apprendre au conseil municipal que la préfecture du Vaucluse est en état de siège. Le conseil s’accorde alors pour prendre des mesures préventives contre une contagion possible des troubles dans la commune. Voici comment le maire témoigne ensuite de la tournure que prennent les événements : « Au moment où le conseil municipal délibérait ainsi pour le salut de notre commune, une tourbe d’audacieux, à qui un ouvrier Flamand avait apporté d’Avignon la fausse nouvelle que la Rouge était proclamée à Paris, menaça de venir nous envahir à l’Hôtel de ville : ces anarchistes parcoururent les rues de Châteaurenard en criant : « C’est le moment, montons à la mairie ». A cette nouvelle, les pompiers qui n’étaient pas de service montèrent à l’Hôtel de ville ; les conseillers municipaux s’armèrent tous ; (…) Je me mis à la tête des hommes dévoués qui étaient venus nous défendre. Notre attitude nous sauva, (…) les démagogues reculèrent non point devant la perpétration des crimes qu’ils avaient conçus, mais devant la résistance terrible qu’ils soupçonnaient trouver en le courage de ceux qui avaient volé à notre secours 108». « Le lendemain [10 décembre] les nouvelles venues de Paris étant très rassurantes, celles du département du Vaucluse étant non moins bonnes », l’autorité municipale de Châteaurenard comprend que le danger d’une insurrection locale va s’estomper d’elle-même. Le maire s’attache alors à opérer l’arrestation le 12 décembre de l’ouvrier Louis Flamand ainsi qu’à dénoncer au sous-préfet les fonctionnaires qu’on a vus « pendant ces jours de désolation se retrouver souvent en compagnie avec des hommes [qu’il] n’ose ni nommer, ni qualifier … » 109. Le magistrat peut ainsi conclure fièrement en s’adressant à sa hiérarchie : « Notre ville qui en 1848 était le canton de l’action démocratique cantonnale (sic) et d’où partait le mouvement révolutionnaire, a passé cette crise sans malheur aucun 110».
L’imminence d’une réaction violente au coup d’Etat à Châteaurenard, dopée par les nouvelles – réelles ou erronées – rapportées d’Avignon, laisse présumer qu’on a frôlé un réveil démocratique qui aurait très bien pu suivre la même voie qu’avaient tracé les insurgés du Vaucluse ou du Var : le premier objectif de la révolte républicaine dans ces communes rurales consistait à tenter de s’approprier la mairie qui avait pu trop souvent auparavant lancer ses homélies sur les démocrates locaux. Ce ne fut pourtant pas le cas à Châteaurenard : la menace d’invasion de l’Hôtel de ville reste sans suite ; l’intransigeance des autorités locales, le sentiment sûrement peu exacerbé de vengeance contre les vexations passées ainsi que les fausses nouvelles, qui une fois démasquées, dévoilent l’échec de la résistance à Avignon, finissent de décourager les républicains les plus téméraires. Ce dernier exemple permet d’ailleurs de remarquer l’impact des fausses rumeurs de victoire républicaine dans les départements voisins : sitôt appris que se mettent en branle des insurrections dans les environs, envisager de passer à l’action violente sans le sentiment d’être une révolte solitaire devient alors beaucoup plus envisageable. Le mettre réellement en œuvre l’est toutefois beaucoup moins ; et lorsque la nouvelle de l’échec parvient, la perspective d’impunité s’efface devant la sensation de participer à une action isolée et suicidaire. Ainsi, poussé par de multiples rumeurs provenant des événements tous proches du Vaucluse, un vent de panique souffle sur les communes rurales limitrophes de la Durance de l’arrondissement d’Arles. Mais, malgré l’agitation née de cette proximité avec une véritable prise d’armes et malgré la présence dans ces communes de républicains prêts à s’insurger, le 3ème arrondissement ne subit aucune violence envers des bâtiments publics ou contre des agents de l’autorité, et ne voit se former aucune bande armée organisée pour aller prêter main forte à l’insurrection voisine. La menace républicaine s’est en effet retrouvée dans de nombreuses communes, confrontée de facto à une masse conservatrice et légitimiste rapidement acquise à la cause présidentielle. Si ce n’est pas le cas, la situation se désamorce bien souvent grâce à l’action énergique d’un maire voué à l’ordre.
Ainsi, même si le percepteur des contributions directes du canton d’Eyguières s’alarme qu’il puisse exister dans sa commune « une société secrète qui correspond[e] avec les frères et amis de diverses communes » et que selon lui, « cette société est à craindre parce qu’elle (…) procure les visites fréquentes des gens dangereux », il considère cependant que si la tranquillité n’a pas été troublée à Eyguières, c’est autant grâce à la cueillette des olives « survenue dans le moment le plus opportun et [qui] a empêché les préoccupations politiques et les rassemblements de paysans », que par l’attitude dissuasive qu’a prise le maire : ce dernier est en effet « allé jusque dans un café qui passe pour être suspect afin de donner à celui qui le tient un avis salutaire et puis il a fait dire aux chefs du socialisme que s’ils troublaient l’ordre, s’ils descendaient dans la rue, il les ferait fusiller sur le champ » 111.
Dans l’arrondissement d’Arles, l’organisation des sociétés secrètes et l’envie de prendre les armes pour défendre la Constitution apparaissent donc plus friable que la volonté des conservateurs de combattre coûte que coûte le péril social : forts de ces appuis de coterie, les dépositaires de l’autorité municipale du 3ème arrondissement, qui appartiennent souvent au parti légitimiste, peuvent ainsi compter sur l’aide d’une grande partie de leurs concitoyens. Cette bipolarisation des luttes politiques n’offre qu’une seule perspective aux chefs républicains locaux souhaitant soulever l’animosité de leurs frères : celle de l’échec, les autorités locales ayant en plus l’avantage d’être appuyées tout au long des événements par tous les échelons du pouvoir. Cette perspective d’échec annoncé, accompagné inévitablement d’un bain de sang inutile entre gens d’une même localité, achève ainsi l’essoufflement du mouvement d’agitation qu’a tout de même connu l’arrondissement dans les journées qui ont suivi le 2 décembre. Les républicains les plus « exaltés » partiront seuls, chacun de leur côté, tachant de rejoindre l’insurrection vauclusienne ; on n’a d’ailleurs relevé aucune volonté dépassant le niveau communal, d’organiser une résistance républicaine dans les campagnes de l’arrondissement d’Arles.
93 Encyclopédie des Bouches-du-Rhône (Par Raoul Busquet & Joseph Fournier, sous la direction de Paul Mason) : Tome V, Vie politique et administrative, (Marseille, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 1929), p. 177. 94 1 M 595, Rapport quotidien du sous-préfet d’Arles sur la situation politique de l’arrondissement au ministre de l’Intérieur, le 7 décembre 1851. 95 1 M 595, Rapport quotidien du sous-préfet d’Arles sur la situation politique de l’arrondissement au ministre de l’Intérieur, le 8 décembre 1851. 96 1 M 595, Maire de Mallemort au préfet des Bouches-du-Rhône, le 9 décembre 1851. 97 Ibid 96. 98 Ibid 96. 99 Ibid 96. 100 1 M 595, Percepteur du canton d’Orgon au receveur général, le 12 décembre 1851. 101 Ibid 100. 102 1 M 595, Rapport quotidien du sous-préfet d’Arles sur la situation politique de l’arrondissement au ministre de l’Intérieur, le 10 décembre 1851. 103 1 M 595, Maire de Châteaurenard au sous-préfet d’Arles, le 16 décembre 1851. 104 1 M 595, Maire de Châteaurenard au sous-préfet d’Arles, le 16 décembre 1851. 105 Ibid 104. 106 VIGIER Philippe, La seconde République dans la région alpine, PUF, 1963, p. 316. L’Isle (Vaucluse) fut prise le 8 décembre au soir par les républicains. 107 Ibid 104. 108 1 M 595, Maire de Châteaurenard au sous-préfet d’Arles, le 16 décembre 1851. 109 Ibid 108. 110 Ibid 108. 111 1 M 595, Percepteur du canton d’Eyguières au receveur général des finances de Marseille, le 13 décembre 1851.
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