Morts pour la République
article publié dans le Bulletin n°24, juillet 2003 Morts pour la République
par Frédéric Negrel troisième partieLes autres victimes
Nous ne pouvons clore cet article sans faire état des autres victimes que le coup d’État et la répression qu’il organise ont provoquées dans le Var.
Cuers
La première a été Paul Théodore Etienne Panisse dit Panisson, cultivateur de 31 ans, fusillé le 5 décembre par la troupe venue mater la résistance de Cuers et décédé le lendemain.[1]
Lorgues
Nous avons déjà parlé des quatre prisonniers fusillés à Lorgues le 11 décembre. Le registre d’état civil de la commune les note inconnus. Deux d’entre eux sont présents dans les sources :
François Coulet, cultivateur de Vidauban, né aux Arcs le 25 février 1812[2],
Antoine Emmanuel Philip, maître cordonnier de Vidauban, né le 29 août 1821 à Bargemon[3].
Pour le troisième, la source est indirecte. François Aragon, ouvrier charron à Vidauban, né au Muy le 8 novembre 1826, apparaît dans un dossier d’assises comme faisant partie d’un groupe ayant tiré sur un gendarme. Les co-inculpés de cette affaire précisent qu’il a été fusillé à Lorgues[4]. Son nom est cité par Blache et Dupont.
Quant au quatrième, la tradition familiale et villageoise, ainsi que le monument d’Aups, citent Célestin Gayol, bouchonnier de Vidauban, né le 9 octobre 1831 à Vidauban.[5]
J.-G. Prat, qui affirme avoir rencontré la famille de Philip, donne ces quatre noms et relate leur exécution dans La cité dévote.[6] Il y critique le récit de Blache qui place un Imbert parmi ces quatre fusillés.
Hyères
Ce même 11 décembre, la troupe exécutait à Hyères Jean Alexandrin Besson, perruquier né le 18 juillet 1810 à Hyères.[7]
Pont d’Argens
Noël Blache, J. G. Prat[8], le maire du Luc[9], le monument d’Aups et Charles Dupont signalent la mort de Louis Jassaud, Lucois de 17 ans, pris dans une embuscade au Pont d’Argens de retour d’Aups[10].
Aups
La victime la plus célèbre de la résistance varoise reste Ferdinand Martin, dit Bidouré, né le 24 août 1825 à Barjols, peigneur de chanvre de cette ville, sorti de son lit d’hôpital pour être exécuté par la troupe le 14 décembre[11].
Les suicides
Certains républicains, devant l’ampleur de la répression, se sont suicidés. La liste que nous en fournissons ne peut évidemment être exhaustive.
Joseph François Antoine Vincens, né à Varages le 6 juillet 1789, domicilié à Barjols, capitaine en retraite, s’est suicidé [15] le 14 décembre à La Verdière. Le 9 mai 1880, Le Temps rapporte que la foudre est tombée sur la ferme dite de Vincenti, ferme dans laquelle le capitaine Vincent s’était donné la mort en 1851 « craignant d’être compromis parce qu’il avait prêté à Martin Bidauré les deux pistolets qui furent trouvés sur lui ». Il était chevalier de la Légion d’Honneur depuis le 30 octobre 1827.
Jean Brémond, ménager de Tourtour, né le 18 mai 1797 à Tourtour, se serait suicidé le 18 décembre dans son village[12]. Joseph Marcellin Long, tisserand d’Aiguines, né le 19 ventôse an XII à Régusse, craignant son arrestation, s’est donné la mort le 20 janvier à Aiguines[13].
Charles Galfré[14] signale le suicide de Justinien Rolland, notaire de Cuers (48 ans) le 22 décembre, après la fermeture de son étude.
Les prisons
Bien plus nombreuses ont été les victimes décédées durant leur incarcération, tant les conditions de détention étaient précaires[16].
Ainsi, à Brignoles, sont morts :
Augustin Brun, propriétaire de Gonfaron (44 ans), le 14 janvier[17].
Jean Baptiste Martin, cultivateur de Brignoles (78 ans), le 9 mars[18].
Henri Jacques Raynaud, ménager de Gonfaron (40 ans), à sa sortie de prison le 4 mai[19].
Toussaint Gustave Robert, né le 31 octobre 1825 à Tavernes où il est charbonnier, le 21 février[20].
A Toulon :
Laurent André Dominique Aubions, 36 ans, cultivateur de Cuers, le 29 janvier à l’infirmerie du fort Lamalgue[21].
Antoine Charles Donadey, né le 25 juin 1810 à La Valette, cordonnier à Toulon, le 5 février à l’hospice du St Esprit[22].
Jean Félix Hup, 36 ans, de La Garde-Freinet, originaire de Draguignan, le 2 janvier à l’infirmerie du fort Lamalgue[23].
Marius Saturnin Icardin, né 29 novembre 1831, cultivateur à St Maximin, le 3 février[24].
Joseph Jauvard, né vers 1781 à Cuers, le 17 mars[25]
Jean-Baptiste Clair Mourre, 64 ans, cultivateur de Cuers, le 20 janvier à l’hospice du St Esprit, après sa sortie du fort Lamalgue[26], tout comme Pierre Panisse, un autre cultivateur cuersois, né vers 1807[27].
Louis Victor Petit, né le 21 avril 1833, cultivateur à Seillons, le 18 janvier[28].
A Draguignan :
Jean Baptiste Gombeau, né le 28 janvier 1809, cafetier à Vinon, le 14 janvier[29].
Paul Antoine Hébréard, né vers 1796 à Flayosc, épicier du Muy, le 14 janvier[30].
Jean-Louis Roumieu, cultivateur de St Maximin où il est né le 1er septembre 1828, le 15 septembre[31].
Marius Sidoine Bourges, né vers 1816, cultivateur, tondeur de mulet à Cuers, le 10 janvier 1853[32], après avoir été condamné à 15 années de prison aux Assises.
D’autres Cuersois, condamnés aux Assises sont morts en détention :
Jean-Baptiste Célestin Bertrand, né le 2 février 1811 à Cuers, fabricant de charrues, le 5 février 1858 à Coti-Chiavari[33].
Basile Marius Jaccon, né le 19 novembre 1828, cultivateur, condamné à mort pour le meurtre du brigadier Lambert, peine commuée en travaux forcés à Cayenne, décédé le 9 octobre 1854 à Brest en attente de son départ[34].
Joseph Marius Laugier, dit le Gatou, né le 27 juillet 1816 à Cuers, cultivateur, est porté dans AD Var 4 M 35/2 comme décédé en prison, sans que l’on sache ni où, ni quand. [condamné à 20 ans de travaux forcés par la Cour d’assises du Var le 14 novembre 1852, pourvoi en Cassassion rejété le 23 décembre 1852, embarqué le 21 mai 1853 sur la Proserpine du bagne de Toulon pour être transféré au bagne de Brest]Paul Jean Mourre, cultivateur né vers 1827, est décédé le 5 novembre 1855 au pénitencier de Coti-Chiavari[35].
Louis Jacques Victor Teisseire, agriculteur à Valcros, né vers 1796, est mort le 7 mars 1857 à la prison d’Embrun[36].
Marius Désiré Mourre, dit le Pacifique, cultivateur né à Cuers le 5 octobre 1823, lui aussi condamné aux Assises, est mort à Cayenne le 27 octobre 1858. Charles Galfré lui a consacré de multiples articles[37], ainsi qu’un remarquable ouvrage[38]. [condamné à mort par la Cour d’assises du Var le 14 novembre 1852, pourvoi en Cassassion rejété le 23 décembre 1852, peine commuée le 21 janvier 1853 par décision de l’Empereur en travaux forcés à perpétuité, embarqué le 21 mai 1853 sur la Proserpine du bagne de Toulon pour être transféré au bagne de Brest]Cinq autres varois avaient été condamnés à la transportation à Cayenne par la commission mixte. Ils eurent plus de chance que le Pacifique et que beaucoup de condamnés d’autres départements, puisqu’ils en revinrent vivants tous les cinq : Jean Antoine Barthélémy, de Vidauban, rentré le 28 octobre 1853[39] ; Jean-Baptiste Blanc, de Barjols, gracié le 29 juillet 1856[40] ; Amédée Marius Emmanuel Gardanne, un Hyérois, revenu le 9 février 1855[41] ; François Padoani, de Saint-Raphaël, gracié le 7 octobre 1856[42] ; Emmanuel Inguimbert, charron du Muy, revenu d’après Victor Fournier[43].
Ce dernier a un patronyme fort proche de cet Imbert, lui aussi charron du Muy, dont le nom est gravé sur le monument d’Aups et cité par Dupont. De là provient peut-être une confusion.
Charles Galfré, dans la post-face à son édition de Noël Blache[44], signale d’autres condamnés à Cayenne : Michel Arnaud, de Vinon, et Louis Périmard, de Brignoles. Celui-ci, qui doit être Louis Périmond (ou Perreymond), a été effectivement condamné à Cayenne par la commission mixte des Bouches-du-Rhône, alors que celle du Var le condamnait à l’internement. Il part pour Cayenne le 19 mai 1852 et le préfet des Bouches-du-Rhône demande pour lui une grâce en 1855[45]. Quant à Michel Arnaud, natif de Vinon, fermier à Riez, s’il ne figure pas parmi les condamnés vinonnais[46], a bien été condamné par la commission mixte des Basses-Alpes et transporté à Cayenne (renseignement aimablement fourni par Louis-José Barbançon).
Enfin, les travaux de Maurice Bel ainsi que les dossiers de l’indemnisation de 1881 permettent de connaître ceux des Varois qui sont décédés durant leur déportation en Algérie :
Symphorien André Achard, cultivateur de Salernes, né vers 1806, décédé le 12 octobre 1852 à Oued Boutan[47] ;
Jean-François Damase Bagarry, cultivateur, né vers 1798 à Sillans, décédé le 18 janvier 1853 à Marengo[48] ;
Georges Bergeaud, cordonnier de Cuers, né vers 1802 à St Cernin (Cantal), décédé le 17 août 1854 à Douera[49] ;
Jacques Bernard, ménager du Luc, né vers 1798 à Entrecasteaux, décédé le 20 avril 1853 à Douera[50] ;
Joseph Brunet, fils de Laurent, cultivateur né vers 1816 à Entrecasteaux, décédé le 29 mai 1852 à Marengo[51] ;
Honoré Chabot, ouvrier chapelier du Luc, né vers 1830 à La Rochette (Basses-Alpes), décédé en Algérie[52] ;
Jean Joseph Pierre Chabaud, charpentier de Toulon, né le 16 mars 1817 à Solliès-Ville, décédé le 12 octobre 1853 à Sidi Bel Abbes[53] ;
Jean Baptiste Fabre, cultivateur d’Ollières né vers 1828, décédé le 9 octobre 1852 à Marengo[54] ;
Joseph Flandin, chaudronnier né vers 1809 à Entrecasteaux, décédé le 7 juillet 1852 à l’hôpital militaire du Dey, à Alger[55] ;
Denis Guibaud, fermier à Hyères, né vers 1804 à Toulon, décédé le 12 mars 1852 à Birkadem, soit 3 jours après son départ pour l’Algérie[56] ;
Apollinaire Joseph Guichard, maréchal-ferrant né le 23 juillet 1823 aux Salles, déclaré décédé le 21 mars 1853 à Marengo après son évasion, alors qu’il avait été gracié le 2 décembre[57] ;
Louis Jean-Baptiste Jassaud, ouvrier du port de Toulon, où il est né le 30 juillet 1811, décédé le 14 août 1852 à Mascara, après avoir été embarqué par erreur pour l’Algérie[58] ;
Joseph Long, dit Pâtissier, né vers 1819 à La Celle, décédé le 2 février 1853 à Marengo, avant que sa grâce du 2 décembre ne prenne effet[59] ;
même remarque pour Jean Baptiste Antoine Massugue, tonnelier né le 27 mai 1826 à Tourrettes, décédé le 26 décembre 1852 à l’hôpital de Cherchell, alors qu’il était gracié depuis le 2 décembre 1852[76] ;
même remarque pour Antoine Mongy, cultivateur né vers 1819 à Hyères, décédé le 28 janvier 1853 à Douera, lui aussi gracié le 2 décembre[60] ;
Nicolas Mouton, portefaix de Grasse, où il est né le 4 décembre 1803, décédé le 9 août 1854 à Sidi Bel Abbes[61] ;
André Orgias, dit le Mekly, cultivateur de Trans, né vers 1805, décédé le 7 février 1853 à Cherchell[62] ;
Jean Réautier, dit Tête rousse, scieur de long de Grasse, né le 8 septembre 1794 à Pégomas, décédé le 20 avril 1853 à Sidi Bel Abbes[63] ;
Jean Reboul, tisserand né vers 1809 à La Verdière, décédé le 24 septembre 1852 à Mostaganem[64] ;
Augustin Sisterre, cultivateur né en avril 1795 à Tavernes, décédé le 11 février 1853 à Bône[65] ;
Honoré Tournel, cultivateur né le 15 janvier 1814 à Montmeyan, décédé le 5 janvier 1854 à Blida[66].
D’autre Varois sont morts en Algérie, mais, visiblement, alors que leur déportation avait pris fin, ou sans que nous ne retrouvions trace de leur condamnation :
Joseph Victorin Hyppolite Aiguier, jardinier de Solliès-Pont, est mort le 20 décembre 1860 à Boufarik, alors qu’il avait été gracié le 16 avril 1854 ;
Joseph Chabert, né aux Arcs le 11 mars 1825, décédé le 29 mai 1860 à Miliana, grâcié le 16 août 1859 ; Alexandre Charles, né à Fréjus, est décédé le 21 février 1853 à Marengo, mais ne figure pas sur la liste des condamnés de Fréjus[67] ;
Léon Esquier, cultivateur né au Luc le 11 avril 1821, décédé en Algérie après 1856 (mais avant 1882) alors que sa grâce est datée du 16 août 1859[68] ;
Clément Chrisostome Manuel Granet, perruquier de Cuers, né le 14 avril 1826 à La Roquebrussanne, est mort 14 janvier 1878 à Milianah, mais a été gracié le 20 mai 1856[69] ;
Joseph Guiol, de Hyères, est signalé par Dominique Sampiéri[70], mais nous ne trouvons trace de lui ni chez Bel, ni dans les dossiers d’indemnisation ;
Louis Pascal Jacomin, fabricant d’allumettes né le 17 mai 1805 à Cuers, est décédé à Milianah le 6 septembre 1855[71], mais il ne figure pas sur l’état des condamnés de Cuers[72] ;
Pierre André Jean, cultivateur né le 1er août 1829 à Néoules, est mort le 31 décembre 1855 à Alger[73], mais il n’a pas été transporté puisque libéré en février 1852[74] ;
Camille Ledeau, lieutenant de vaisseau, né vers 1814 à Toulon, est mort à Oran le 11 décembre 1854, sans avoir été rapatrié après sa grâce du 2 décembre 1852[75] ;
Pierre Michel, cultivateur de Figanières, né vers 1811, décédé le 9 avril 1853 à Marengo ; il avait été embarqué avant que le décret Quentin-Bauchard ne commue sa peine en surveillance le 16 avril 1852[77] ;
François Sivade, confiseur de Vidauban, né le 2 mars 1833, est décédé le 24 janvier 1858 à Oran, alors que sa peine avait été commuée en internement à Marseille en mai 1853[78] ;
Jean-Joseph Théric, jardinier à Toulon, né vers 1819 à Cuers, est décédé le 12 décembre 1853 à Blida, alors qu’il n’a pas été transporté[79].
Le coup de force du 2 décembre a donc provoqué au total un minimum de 74 victimes varoises (dont 4 représentants de l’Ordre). Triste tableau auquel il faudrait ajouter celles dues aux conditions de vie précaires de l’exil, difficiles à évaluer.
En définitive, si la « bataille d’Aups » fut moins meurtrière que ce qui fut généralement annoncé, le prix du sang payé par les républicains varois pour leur résistance au césarisme est tout de même suffisamment élevé pour marquer quelques générations.
Frédéric Negrelpremière partie deuxième partie
[1] sur la résistance cuersoise, voir Galfré Charles, Le matricule 5005 est mort au bagne. Mourre le Pacifique, Jeanne Laffitte, Marseille, 2001
[2] Jugement du tribunal d’instance de Draguignan du 30 avril 1862.
[3] AN F15 4105, dossier 65
[4] AD Var, 2 U 425
[5] sur la résistance à Vidauban, voir Gayol Georges, « Vidauban et le coup d’Etat de 1851 », in Bulletin de la Société d’études de Draguignan, tome XXXIX, 1998, pp. 151-172
[6] Prat, J.-G., Les exploits du 2 décembre. Récits d’histoire contemporaine, Paris, Leroux, 1873, pp. 93-109
[7] Sampiéri Dominique, La faux et le fusil. Instauration, défense et renversement de la Seconde République à Hyères (1848-1851), Gémenos, 1999
[8] Les exploits du 2 décembre. Récits d’histoire contemporaines, Paris, Leroux, 1873, page 85
[9] AC Aups, 1 M 16, lettre au maire d’Aups du 4 février 1880
[10] Cette embuscade avait certainement été tendue par des volontaires conservateurs de Lorgues qui firent au Pont d’Argens 40 prisonniers (Roux H., “ Trois jours de terreur à Lorgues ”, publié par A. Barbier dans Bulletin de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan, tome XXXI, 1918, page 65)
[11] sur Martin Bidouré, voir Merle René, « Martin Bidouré, fusillé deux fois« , in Bulletin de l’Association 1851-2001, n° 12, octobre/novembre 2000
[12] AD Var, 4 M 35/2
[13] AN F15 4106, dossier 55
[14] op. cité, p. 143
[15] Juge de Paix du canton de Rians, 17 décembre 1851, AD Var, 4 M 19/4
[16] voir à ce sujet Négrel Frédéric, Clandestinité et réseau républicain dans le Haut-Var. La société secrète montagnarde d’Artignosc, Les Mées, Association 1851-2001, 2001, pp. 226-227 et Rossi Prosper, Mes souvenirs. 1848, Toulon, 1889, pp. 186-188
[17] EC Gonfaron et AD Var 4 M 35/2, lettre du sous-préfet au préfet du 18 février 1852
[18] AN F15 4094, dossier 11. Martin est bien de Brignoles et non de Gonfaron comme le porte le dossier.
[19] AD Var, 4 M 35/2
[20] EC Brignoles
[21] EC Toulon et AD Var, 4 M 36
[22] AN F15 4097, dossier 51 et EC Toulon
[23] AD Var, 4 M 36
[24] AN F15 4092, dossier 91
[25] AD Var, 4 M 36 et AN F15 4092, dossier 92
[26] AD Var, 4 M 36 et EC Toulon
[27] AD Var, 4 M 35/2
[28] AN F15 4093b, dossier 24 et EC Toulon
[29] AN F15 4094, dossier 62, AD Var 4 M 35/2, H dépôt 2 Q 31 et 2 Y 2/112
[30] AN F15 4211, AD Var, 4 M 24/2-1 et H dépôt 2 Q 31
[31] AN F15 4099, dossier 64 et AD Var, H dépôt 2 Q 31
[32] AD Var, 4 M 35/2
[33] idem
[34] AN F15 4147 rejeté et AD Var, 4 M 35/2
[35] Galfré Charles, Le matricule 5005 est mort au bagne. Mourre la Pacifique, Marseille, Jeanne Laffitte, 2001, page 143
[36] AD Var, 4 M 35/2
[37] « Le rêve brisé de Mourre le Pacifique », in Var, terre des Républiques, 1789-1989, La Garde, Var-Matin/F.O.L., 1988, pp. 141-176 ; « Une iniquité, l’affaire Marius Mourre », in verdon 1851, n°5, s.d. (2001) ; « Le procès truqué de Mourre le Pacifique », in 1851, une insurrection pour la République. Actes des journées d’étude de 1999 à La Tour d’Aigues et de 2001 à Sainte-Tulle, Les Mées, Association 1851 pour la mémoire des Résistances républicaines, 2002, pp. 157-167.
[38] op. cité.
[39] Bel Maurice, Les Condamnés à l’Algérie de 1852 dans le département du Var, chez l’auteur, 1992
[40] AD Var, 4 M 24/2-1
[41] Bel Maurice, op. cité.
[42] Bel Maurice, op. cité.
[43] Le coup d’état de 1851 dans le Var, Draguignan, 1928, page 58
[44] Blache Noël, Histoire de l’insurrection du Var en décembre 1851, La Table Rase, Cesson, 1983, pages 154 et 157.
[45] AD Var, 4 M 24/2-1
[46] AD Var, 4 M 24/2-1
[47] EC Salernes et AN F15 4171a tardive
[48] EC Sillans, AN F15 4093a, dossier 169 et AD Var 4 M 35/2
[49] AN F15 4094, dossier 32
[50] AN F15 4171a tardive
[51] Bel Maurice, op. cité.
[52] AD Var, 4 M 35/2
[53] AN F15 3976
[54] Bel Maurice, op. cité.
[55] AN F15 4106, dossier 40
[56] AN F15 4099, dossier 57
[57] AN F15 4171b tardive
[58] AN F15 4092, dossier 93 et Maurice Bel, op. cité.
[59] Bel Maurice
[60] AN F15 4099, dossier 41
[61] AN F15 4099, dossier 42
[62] AN F15 4099, dossier 23
[63] AN F15 4099, dossier 64
[64] Bel Maurice, op. cité.
[65] AN F15 4093b, dossier 48
[66] AN F15 4099, dossier 47
[67] AD Var, 4 M 24/2-1
[68] AN F15 4171 a tardive et Bel Maurice, op. cité.
[69] Bel Maurice, op. cité.
[70] La faux et le fusil. Instauration, défense et renversement de la Seconde République à Hyères (1848-1851), Gémenos, 1999, page 244
[71] AN F15 4106, dossier 52
[72] AD Var, 4 M 24/2-1
[73] AN F15 4096, dossier 50
[74] Bel Maurice, op. cité et AD Var, 4 M 24/2-1
[75] Bel Maurice, op. cité.
[76] AN F15 4148, demande rejetée, Bel Maurice, op. cité et AC Tourrettes.
[77] AN F15 4148, rejeté
[78] AN F15 4148, rejeté et Bel Maurice, op. cité.
[79] AN F15 4091, dossier 103 et Bel Maurice, op. cité.
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