article mis en ligne le 18 juin 2022

notice établie par Pierre-Henri Zaidman

SABOT Jean, François, Louis

Né le 16 avril 1810 à Saint-Etienne (Loire), mort à l’hôpital militaire de Saint-Mandé le 30 juin 1871 ; journalier ; domicilié à Paris, 39 rue Popincourt (XIe arr.) ; opposant à Napoléon III et communard.

Fils d’un boulanger, Jean Sabot qui exerçait alors le métier de forgeron ou de mécanicien et habitait à Paris, 137 rue du faubourg du Temple, fut arrêté après le coup d’État du 2 décembre 1851 porteur d’un sac contenant vingt cartouches. Selon le rapport d’instruction : « a pris une part active à l’insurrection. A conduit et défendu la barricade de la Chapelle. Dangereux » et il fut condamné par la commission militaire à la déportation en Algérie. Il bénéficia d’une grâce le 15 février 1853 à l’occasion du mariage de l’Empereur. Pendant le Siège de Paris en 1870, il s’engagea dans la 7e compagnie du 219e bataillon de la Garde nationale et continua de servir après le 18 mars 1871, il mourut le 30 juin suivant.

SOURCES : Arch. Min. Guerre, GR 7 J 14 (727) et GR 7 J 25 (1255). ― Arch. Nat., F/7/2587, F/7/*/2594 et BB/22/159. ― Arch. Dép. Val-de-Marne, 1MI 2605 (164). ― Arch. Paris, D2R4 143.

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