Républicains nés ou domiciliés à Barrême ou dans le canton

Républicains nés ou domiciliés à Barrême ou dans le canton, arrêtés

Etablie par Jean Signoret

 

La liste fait apparaître le numéro du dossier, les prénoms et noms, le lieu de naissance et l’âge, le domicile et la profession, la décision de la Commission mixte et les observations. Les dates de naissance, de décès, de grâce et la mention « transporté » ne sont pas exhaustives.

 

758 François Hyacinthe BELLIER, Bédéjun, 31, tisseur de draps à Barrême, liberté, chargé d’apporter à Digne une dépêche enlevée aux gendarmes (sans antécédents), décédé le 20 mars 1879 à Digne

 

1569 Magloire BLANC, Clumanc, 29, bourrelier à Digne, Algérie plus, a été vu en armes, porteur d’une énorme cravate rouge, s’était enfui avec Beaumé et Figuière, a été arrêté à la frontière, homme de mauvais propos, démagogue exalté, transporté

 

76 Aman COULET, Barrême, 26, cafetier à Barrême, liberté, fut armé à Digne le 8, dirigé vers les Mées, s’échappe à Malijai

 

912 Honoré DAUMAS, dit l’arruiné ( ?), Barrême, 46, charretier à Barrême, Algérie moins, a fait partie des bandes armées et a mis en réquisitions les chevaux des gendarmes pour porter des instructions aux insurgés et porter des réclamations révolutionnaires dans les villages.

 

320 Jean-Baptiste FERAUD, né le 5 germinal an V à St Lions, cultivateur et tailleur d’habits à Senez, liberté, a favorisé la fuite de quelques insurgés, sans antécédents, décédé le 20 octobre 1858 à Senez

 

75 Casimir GARRON, Barrême, 31, frère de Louis, cultivateur à Barrême, surveillance, a reçu un fusil à Digne le 8 et marché avec les insurgés, dit avoir été forcé

 

712 Louis GARRON, Barrême, 41, frère de Casimir, fendeur de bois à Digne, Algérie plus, était à la recherche du procureur de la République voulant, disait-il, lui passer sa bayonnette dans le ventre, était armé d’une hache dans la compagnie des factionnaires qui attendait les insurgés au pont, de plus exalté, de la bande que Chemin conduisit à Thoard, mauvaise réputation, mauvais sujet, mauvaises intentions, transporté, décédé en Algérie

 

[n’est pas sur la liste de J. Signoret] Jean-Jacques ISNARD, 42, officier de santé à Barrême, interné commué en surveillance le 18 décembre 1852, grâce du 30 décembre 1854

 

1561 Joseph Elzéard ISNARD, Digne, 32, Barrême, Algérie moins, s’est rendu à Digne en hâte à la nouvelle du succès des insurgés parlant alors de vengeance, a été vu allignant une troupe et portant un brassard rouge, est allé aux Mées

 

77 Frédéric RICHARD, Chaudon, 23, cordonnier à Barrême, liberté, était présent à l’enlèvement de la dépêche de Castellane, a accompagné armé d’un fusil celui qui la portait à Digne

 

74 Auguste Ange ROUSTAN, né le 12 octobre 1823 à Barrême, entrepreneur de travaux publics à Barrême, surveillance, a affiché le proclamation du comité de résistance, décédé le 22 juillet 1871 à Barrême

 

611 François André ROUSTAN, Barrême, 33, maçon à Barrême, Algérie moins, s’est rendu à Digne, y reçoit un fusil, marche sur les Mées, exalté.

 

1562 François Joseph ROUSTAN, Barrême, 34, entrepreneur à Barrême, surveillance, ni affilié, ni insurgé

 

1477 François ROUSTAN (père), Barrême, 70, cultivateur à Barrême, liberté, ni affilié, ni insurgé

 

1268 Alphonse Joseph Maximilien TARTANSON, né le 11 octobre 1811 à Banon, notaire à Castellane, Algérie plus, affilié, président, son frère envoyé pour insurger Castellane s’est rendu chez lui, il a dit que si la justice l’avait saisi, il avait sous la main soixante hommes déterminés à le délivrer, homme ruiné, exalté, dangereux pour son importance locale, exil volontaire à Nice, gracié le 13 avril 1853, décédé le 24 février 1901 à Barrême

 

1076 Louis Michel Roch Alphonse TARTANSON, Barrême, 63, propriétaire à Barrême, Algérie plus, a pris à un gendarme une dépêche qu’il portait à Digne, démagogue dangereux, exil volontaire à Nice, gracié le 13 avril 1853

 

912 Lucien Etienne TARTANSON, né le 28 mai 1821 à Barrême, notaire à Barrême, Algérie plus, a fait partie des bandes armées et a mis en réquisitions les chevaux des gendarmes pour porter des instructions aux insurgés et porter des réclamations révolutionnaires dans les villages, exil volontaire à Nice, gracié le 13 avril 1853, décédé le 27 avril 1871 à Digne