Décembre 1851 – décembre 2001 A propos de la commémoration varoise

texte publié dans le Bulletin de l’Académie du Var, 2001, pp. 208-234

Le 7 novembre 2001, l’Académie du Var, siégeant à Toulon, consacrait une séance au souvenir de 1851. À cette occasion, R. Merle, président de l’Association 1851, prononçait une allocution d’ouverture dont nous reproduisons ici le texte complet, car il présente de façon détaillée le travail de publications de l’Association et de ses adhérents dans le Var. Nous avons ajouté à la bibliographie donnée ce 7 novembre 2001 les textes parus en 2002 et 2003.

 

Décembre 1851, décembre 2001

 

À propos de la commémoration varoise

 

René Merle lors de la commémoration du 9 décembre 2001 - photo Gilbert Suzan

Il y aura bientôt 150 ans, le 2 décembre 1851, le président de la République mettait fin par un coup de force à quatre années de Seconde République. Élu pour quatre ans, et non rééligible, il se donnait ainsi le “droit” de demeurer au pouvoir, “droit” qu’il justifiait par la nécessité de mettre fin aux tensions politiques, à l’anarchie menaçante, et qu’il accompagnait démagogiquement par la décision de rétablir le suffrage universel (masculin), gravement amputé en 1850 par l’Assemblée.

 

Ce coup de force recevait l’appui sans états d’âme de tout l’appareil d’État, et l’approbation résignée d’une bonne partie de l’opinion : conservateurs rassurés par le maintien de l’Ordre, prolétaires ou paysans déçus par la République et sensibles au rétablissement du suffrage universel.

Cependant, la partie de l’opinion acquise à la démocratie socialiste, la Montagne, n’accepta pas le coup d’État. La défense de la constitution violentée s’accompagnait aussi d’un espoir de grand changement, dont l’horizon était celui des élections de 1852, l’espoir d’une république plus démocratique et plus sociale que la république très conservatrice des années 1849-1851.

 

Aussitôt écrasée dans la capitale, cette résistance a soulevé une trentaine de départements, dont de nombreux départements méridionaux.

 

C’est dans ce cadre national qu’œuvre l’Association 1851-2001, que j’ai l’honneur de présider. Depuis sa création en 1997, par ses bulletins, ses publications, ses très nombreuses conférences et interventions publiques, sa participation au film diffusé sur FR3 national et régional, etc., notre Association a sensibilisé les collectivités publiques, les associations, les créateurs, les citoyens, à la préparation du 150e anniversaire de cet événement.

 

À cet égard, l’écho rencontré dans le département du Var a sans doute été un des plus positifs, tant au plan de l’engagement du Conseil Général, qu’au plan des initiatives personnelles, associatives ou municipales les plus diverses.

 

Nous avons participé à cette entreprise avec sincérité et conviction. Il ne m’appartient pas de démêler les fils complexes de cette adhésion varoise, j’allais presque dire œcuménique, à un événement qui a longtemps fondé la seule tradition du républicanisme “avancé”. Ni d’apprécier dans quelle mesure cette adhésion, festive bien souvent, alors que décembre 1851 a été une tragédie, se rattache à des réflexions et à des engagements quant à notre présent, aux conditions de fonctionnement de la démocratie républicaine et de la sincérité politique.

 

Laissez-moi seulement vous dire aujourd’hui ce qui m’apparaît essentiel :

 

Le souvenir réactivé et précisé de 1851 a permis à de nombreuses Varoises, si présentes dans les activités associatives, et à de nombreux Varois, de transcender les légitimes clivages politiques, de se rassembler autour du beau mot si souvent galvaudé, le mot de République, dont le corollaire évident est le mot de citoyen.

 

Ce souvenir a aussi permis, aux yeux de l’opinion régionale et nationale, d’opposer à l’image peu reluisante que l’actualité récente a pu donner du Var, l’image d’un département de tradition républicaine et de responsabilité citoyenne.

 

C’est dire que, au plan de la rencontre, de la convivialité, de l’attention aux autres, de l’initiative désintéressée, le 150e anniversaire a été, est encore, un beau vecteur de retrouvailles citoyennes. La chose est éminemment précieuse en un temps où l’individualisme, l’enfermement sur soi et devant son poste de télévision, quand ce n’est pas tout bonnement l’égoïsme, l’indifférence à autrui, l’appât du gain, semblent l’emporter.

 

En ce qui nous concerne, Association 1851-2001, nous essaierons de tirer leçon/s de cette commémoration dans une demi-journée de rencontre, organisée à Toulon le 8 décembre.

 

Mais, devant le public averti des académiciens varois, c’est tout naturellement sur un autre versant de la commémoration que je veux insister : que nous a apporté cette commémoration au plan de la connaissance ? A-t-elle enrichi les strates antérieures de présentation de l’événement ?

 

Cette présentation avait été lancée à chaud, dans la phase initiale de répression, par les opuscules du très conservateur Hippolyte Maquan (Trois jours au pouvoir des insurgés, Marseille. Insurrection de décembre 1851 dans le Var, Draguignan, 1853), du “Général” de l’insurrection, Camille Duteil (Trois jours de généralat ou un épisode de la guerre civile dans le Var, décembre 1851, Savone, F.Rossi, 1852), et l’ouvrage capital de Victor Schoelcher, Histoire des crimes du 2 décembre, Bruxelles, 1852, (dont on trouvera l’intégralité sur notre site internet).

 

Cette présentation est reprise sous l’Empire libéral par le magistral ouvrage du journaliste républicain Eugène Ténot (La province en décembre 1851, Paris, 1868) et du jeune radical varois Noël Blache (Histoire de l’insurrection du Var en décembre 1851, Paris, 1869), ouvrages sur lesquels s’appuiera en 1870-71 le premier tome de la saga d’Émile Zola, La Fortune des Rougon.

 

L’avènement de la “République aux Républicains”, à partir de 1876-1877, voit la réédition de Ténot et la publication de Charles Dupont, Républicains et Monarchistes dans le Var en décembre 1851, Paris, 1883.

 

Avec des pointes et des creux, l’intérêt pour le tragique épisode de 1851 ne s’est ensuite jamais démenti. L’événement fera l’objet de nombreux articles de sociétés savantes varoises. Citons aussi l’ouvrage de Victor Fournier, Le coup d’Etat de 1851 dans le Var, Draguignan, Olivier-Joulian, 1928, préfacé par une grande figure du socialisme varois Gustave Fourment, sénateur, président du Conseil Général.

 

Un des points forts de la remise en circulation historique de l’événement se situe dans les tumultueuses années 1970.

 

C’est alors que Maurice Agulhon publie ses études fondamentales (Une ville ouvrière au temps du socialisme utopique, Toulon de 1815 à 1851, Mouton, 1970. La République au Village, Paris, Plon, 1970, réed. Seuil, 1979), qu’Émilien Constant soutient sa thèse (Le département du Var sous le Second Empire et au début de la Troisième République, Université de Provence, Aix-en-Provence, 1977), ouvrage des plus précieux, pour l’édition duquel nous œuvrons.

 

C’est alors que sont publiées de nombreuses recherches, dont celle de Michel Bellenfant, (Le coup d’État du 2 décembre 1851 dans le département du Var, C.R.D.P. Nice, 1978), que Charles Galfré réédite l’ouvrage de Noël Blache, devenu introuvable, que le Toulonnais Jean Rambaud donne son roman initiateur, (Frédéric Arnaud, 1851-1974, Stock, 1974. Réed, La Provence insurgée, Autres Temps, Marseille, 1995), que la troupe d’André Neyton parcourt le Var avec la pièce de Gaston Beltrame, Lo còp d’estat de 1851, (Rescòntres, Toulon, 1974), etc.

 

C’est dire que l’événement a été alors amplement défriché et relativement médiatisé. Cf. sur notre site internet “Mémoire varoise de 1851, les premières années 1970. Documents rassemblés par R.Merle”.

 

Le calme éditorial est ensuite relativement revenu, mais l’intérêt demeurait évident, y compris parmi vos académiciens : sans doute, personne ici n’ignore l’étude donnée en 1989 par Antoine Marmottans (“Les médecins et l’insurrection du Var en 1851”, Médecins 83, avril 1989), la poursuite des travaux d’Émilien Constant, l’action persévérante de Charles Galfré pour la réhabilitation du Cuersois Mourre le Pacifique, action qu’il vient de prolonger par sa récente publication, Le matricule 5005 est mort au bagne, Mourre le Pacifique, Jeanne Laffitte, Marseille, 2001.

 

En ce qui me concerne, j’ai particulièrement étudié alors le rôle des langues (français et provençal) dans les affrontements politiques du temps : le dernier chapitre de l’Inventaire du texte provençal de la région toulonnaise, G.R.A.I.C.H.S, 1986, est consacré à la période 1849-1851, notamment aux interventions de Maquan et de Charles Dupont, d’Hyères. Et j’ai précisé ce travail dans Les Varois, la presse varoise et le provençal, 1859-1910, S.E.H.T.D., 1996, ouvrage qui contient de nombreuses indications sur la mémoire de l’insurrection.

 

 

On pouvait donc penser en 1997, date de naissance de notre association, que tout était dit, et qu’il convenait “seulement” de commémorer, dans la référence à une connaissance définitivement établie.

 

La suite nous a prouvé que non.

 

Déjà, l’anniversaire de l’instauration de la Seconde République avait suscité deux publications d’Antoine Tramoni qui, après L’apprentissage du suffrage universel dans le département du Var, Archives Départementales du Var, 1998, proposait avec Choses vues à Toulon en 1848. Croquis, dessins et textes de Pierre Letuaire, Archives départementales du Var, 1998, une étude stimulante et à bien des égards novatrices sur la grande ville ouvrière.

 

À partir de 1998, la perspective d’une grande et belle commémoration varoise de l’insurrection de 1851 a suscité une floraison de recherches et de publications.  Pour l’essentiel, elles sont venues de l’Université et de chercheurs impliqués dans la vie culturelle et associative locale.

 

Alors que la Faculté de Nice, dont dépend le Var, ne semblait pas particulièrement concernée par l’événement varois, l’Université de Provence, à Aix, sous l’impulsion du professeur Guillon, vice-président de notre association, suscitait de très intéressants mémoires de maîtrise, dont celui de Jean-Bastien Urfels, La résistance au coup d’État du 2 décembre 1851 à Vidauban, et de Frédéric Négrel, sur Artignosc. Notre Association a publié ce dernier travail, Clandestinité et réseau républicain dans le Haut-Var. La société secrète montagnarde d’Artignosc (1849-1851), Association 1851-2001, 2001, ouvrage tout à fait remarquable, où, à partir de l’étude de la société secrète d’Artignosc, Frédéric Négrel pose une problématique novatrice beaucoup plus large relative aux sociétés secrètes du Haut Var et des Basses-Alpes.

 

De même que l’insurrection a eu pour cadre la Commune, cadre premier où, selon la belle formule des insurgés, “le peuple reprenait ses droits”, la recherche et la réflexion sur l’événement ont été essentiellement communales : érudits locaux, membres de sociétés patrimoniales, ou tout simplement citoyens anciens ou néo-résidents, se sont mis au travail, désireux de mieux savoir, ou de découvrir, ce qui s’était passé dans leur localité. Nos adhérents ont naturellement investi massivement ce champ de recherches.

 

Malgré des conditions de travail difficiles, liées à la fermeture temporaire des archives départementales, des dizaines d’études, de monographies ont été produites. Soulignons la part prise par nos adhérents varois dans ce bouillonnement. En témoignent les textes publiés dans le Bulletin de l’Association 1851-2001, dans les Actes de nos journées de rencontre, et présentés sur notre site internet, qui ne sont pourtant que la partie émergée d’un iceberg de recherches et d’exposés demeurés manuscrits.

 

Tout en saluant les publications locales (Collectif citoyen de Trans, Association pour la Recherche de l’Histoire du Freinet, Association d’Histoire populaire de Tourves, Société d’études de Draguignan, etc.), et le numéro spécial de la revue Verdon (Association Pays et Gens du Verdon), je voudrais évoquer l’apport (spécifique ou en osmose avec ces associations) des adhérents de l’Association 1851, et ce en présentant leurs travaux (la liste, on s’en doute, n’est pas exhaustive) à partir d’une typologie schématique.

 

 

– Travaux sur des localités qui ont été des points forts de l’insurrection :

 

La Garde Freinet ; Gérard Rocchia, “Jacques Mathieu de La Garde-Freinet : de l’idée républicaine à l’émancipation féminine”, Bulletin, 15, 2001. René Merle, “La Garde Freinet, les chemins de la conscientisation”, Bulletin, 19, 2001. Gérard Rocchia, René Merle, Comité local de La Garde Freinet pour la commémoration de l’insurrection de 1851 : 1848-1851, l’histoire oubliée de La Garde Freinet, brochure remise à chaque famille de la localité.

 

Hyères : Dominique Sampieri, “L’insurrection de décembre 1851 à Hyères”, Bulletin, 10, 2000. Dominique Sampieri, La Faux et le Fusil. Instauration, défense et renversement de la Seconde République à Hyères – 1848-1851, Toulon, 1999.

 

Le canton du Luc : Mme Laudebat et le Journal scolaire du CES du Luc. René Nonjon, La dignité bafouée, décembre 1851, le canton du Luc en marche (brochure). Bernard Lonjon, Les Mayons 1851, Au pays de la dame en rouge (brochure).

 

Les pays du Verdon : Frédéric Négrel, “Le Verdon républicain de 1851”, Bulletin, 22, 2003. Frédéric Négrel, Clandestinité et réseau républicain dans le Haut-Var. La société secrète montagnarde d’Artignosc (1849-1851), Association 1851-2001, 2001.

 

Vidauban : Georges Gayol, “Vidauban et le coup d’État”, Provence 1851, une insurrection pour la République, Association 1851-2001, Gap, 2000.

 

 

– Travaux sur des localités insurgées “ordinaires” :

 

Artignosc : Frédéric Négrel (ouvrage cité).

 

Besse : Michel Tailland, “Louis-François Bouis, de Besse, un défenseur anonyme de la République”, Provence 1851, une insurrection pour la République, Association 1851-2001, Gap, 2000.

 

Draguignan : Frédéric Négrel, “Draguignan, centre républicain”, Bulletin, 25, 2003.

 

Le pays de Fayence : Gabriel Chabaud, “Décembre 1851 dans le pays de Fayence”, Bulletin, 18, 2001. Gabriel Chabaud, Décembre 1851, l’insurrection républicaine dans le canton de Fayence (brochure).

 

Pignans : Jean Claude Babois, “L’insurrection de décembre 1851 à Pignans”, Bulletin, 14, 2001.

 

Saint Maximin : Maguy et Jean Jarry, “Saint Maximin, un royaliste face aux républicains”, Bulletin, 19, 2001. Alain Decanis, “La résistance au coup d’État de 1851 dans le pays maximois” (cf. Site internet).

 

Saint-Raphaël : Renée Benjamin, “2 décembre 1851. Avec Calixte Mireur, cordonnier à Saint-Raphaël”, Bulletin, 15, 2000. Renée Benjamin, Dominique Miraglio, Marthe Régis, 1851, De Saint-Raphaël à Roquebrune, une marche pour la République, Ville de Saint-Raphaël, les Cahiers de la Médiathèque, 2001.

 

Tourves : Claude Arnaud et R.Merle, “L’insurrection de 1851 à Tourves”, Cahiers de l’Association d’Histoire Populaire Tourvaine, dec. 2001.

 

Vinon : Nicole Faure, “L’insurrection de décembre 1851 à Vinon (Var)”,  Bulletin, 12, 2000.

 

 

– Travaux sur des localités où apparemment il ne s’était rien passé :

 

La Cadière : Renée Méric, Jeanine Reynaud.

 

La Seyne : René Merle, “La Seyne et le coup d’État du 2 décembre 1851”, Bulletin, 18, 2001.

 

 

– Travaux biographiques sur des républicains insurgés :

 

Martin Bidouré : René Merle, “Martin Bidouré, « fusillé deux fois« ”, Bulletin, 12, 2000.

 

Noël Blache : Jean-Marie Guillon, “Noël Blache”, Association 1851-2001, Actes des colloques de 1999-2000, Association 1851-2001.

 

Campdoras : René Merle, “Campdoras : de l’espérance républicaine brisée au destin américain. Où l’on fera aussi connaissance avec Gilbert Billard et Charles Sardou”, Bulletin, 23, 2003.

 

Paul Cotte : Émilien Constant, “De la Seconde à la Troisième République, le parcours d’un Varois : Paul Cotte, rebelle et politique”. Provence 1851, une insurrection pour la République, Association 1851-2001, Gap, 2000.

 

Dupont : Charles Dupont, Petites Œuvres provençales, édition bilingue à partir de l’édition originale de 1886, présentée et commentée par Dominique Sampieri, Toulon, 2001. René Merle, “Langue du peuple, arme du peuple ? Charles Dupont et Le Démocrate du Var”, Association 1851-2001, Actes des colloques de 1999-2000.

 

Langomazino : Dominique Lecœur, “Du socialisme ouvrier à la République des paysans, l’itinéraire de Louis Langomazino”, Provence 1851, une insurrection pour la République, Association 1851-2001, Gap, 2000. Dominique Lecœur, “Louis Langomazzino”, Bulletin, 3, 1999. Dominique Lecœur, Louis Langomazino (1820-1885), Un missionnaire républicain de la Provence aux îles Marquises, Alpes de Lumière, Association 1851, 2002.

 

Maurel, d’Aups : Lucien Maurel et Marie-Louise Charragnat, “Jean Joseph Maurel, 1825-1899”, Bulletin, 18, 2001.

 

Sardou, René Merle, René Merle, “Campdoras : de l’espérance républicaine brisée au destin américain. Où l’on fera aussi connaissance avec Gilbert Billard et Charles Sardou”, Bulletin, 23, 2003.

 

Sur la répression : Maguy et Jean Jarry, “Piémontais, Sardes et Polonais aux côtés de leurs frères républicains”, Bulletin, 20, 2002. Maurice Bel : Les condamnés à l’Algérie dans le département du Var, (contacts : M.Bel, 11 avenue de Picardie, 06000 Nice).

 

Sur la Mémoire : un chantier ouvert par Jean-Marie Guillon, “Les ex voto du parti de l’Ordre”, Bulletin, 19, 2001.

 

 

Ces études ont permis de mieux connaître ou de découvrir des événements locaux, elles ont aussi apporté des approfondissements plus généraux :

 

En ne focalisant pas seulement sur l’aspect épique de la colonne et du combat final, nous avons mieux compris la stratégie communale des démocrates, le mot “Résistance” nous apparaissant plus propre à représenter l’événement que celui d’Insurrection.

 

Ces études ont permis également des avancées novatrices sur les sociétés secrètes, leur organisation, leur influence, sur les clivages politiques au sein de la gauche varoise, de l’élection de 1849 jusqu’à l’insurrection, sur le basculement des milieux conservateurs varois en faveur du coup de force, et leurs engagements pendant et après l’insurrection.

 

Il reste encore beaucoup à approfondir, mais nous pouvons déjà tirer un bilan grandement positif de ces avancées de la connaissance, qui seront prochainement complétées par d’autres publications.

 

Nul doute que ceux qui vont me succéder dans cette après-midi vont également compléter ou nuancer notre connaissance de l’événement.

 

Je leur laisse donc la parole.

 

René MERLE